Ouvert en juillet ce centre a pour vocation de prendre en charge des personnes radicalisées ou en voie de radicalisation. Il s'agit du troisième ouvert depuis 2016 sur le territoire français.
Début juillet, un centre de déradicalisation a ouvert à Lyon. C'est ce que rapporte le JDD dans son édition du 4 août. Comme l'écrivait Lyon Capitale l'an passé, cette installation avait été envisagée dans le plan national de prévention de la radicalisation dévoilé début 2018 par le Premier ministre Édouard Philippe. La première structure de la sorte a ouvert en toute discrétion à l'automne 2016 à Paris en réaction à l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray où le père Hamel avait été égorgé.
Sous la houlette de la direction de l'administration pénitentiaire (DAP), ce lieu a pour objectif “d'éviter les sorties sèches, sans accompagnement pour des personnes condamnées à cinq ou sept ans de prison pour des délits secondaires liés au terrorisme”, confie au JDD François Toutain, chef de la mission de lutte contre la radicalisation violente de la DAP.
Un centre aux objectifs similaires a ouvert l'an passé à Marseille, celui de Lyon cette année, et plusieurs autres devrait ouvrir prochainement à Lille, Toulouse et Strasbourg. Ils seront notamment chargés de surveiller les 115 prisonniers détenus pour des faits de terrorisme qui sortiront de prison d'ici 2020. À Marseille, le centre géré par l'association Artemis prend actuellement en charge douze personnes aux profils divers. Les employés du centre sont des travailleurs sociaux, éducateurs, psychologues. Si une personne a dû être réincarcérée à Marseille, “il n'y a pas eu de récidive depuis 3 ans”, a assuré François Toutain au JDD.
C'est bien aussi d'avoir de l'anticipation et s'occuper de la "radicalité" au sens large dans toutes les écoles.
Quel élève fait le lien et étudie les notions de "racine", "pureté", "démocratie", "peurs" etc, en lien direct avec la radicalité ?