gymnase rosset migrants hébergés
La ville héberge 140 jeunes migrants dans un gymnase du 7e arrondissement de Lyon depuis le 16 janvier. (Photo AP)

Lyon : un collectif demande le relogement des jeunes sans solution du square Sainte-Marie-Perrin

Le collectif Soutien Migrants/Croix-Rousse demande le relogement des 23 jeunes encore sans solution refugiés au square Sainte-Marie-Perrin à Lyon.

La semaine dernière, la Ville de Lyon a pris la décision d'héberger 140 jeunes migrants en situation de recours devant le juge des enfants pour faire reconnaître leur minorité après avoir été déboutés par Forum Réfugiés. Installés dans le square Sainte-Marie-Perrin dans le 3e arrondissement depuis avril, ils avaient investi l'église du Saint-Sacrement, avec la bienveillance du diocèse qui a par ailleurs accueilli une trentaine d'entre eux au sein de ses paroisses.

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23 jeunes sur le carreau

Dans un communiqué diffusé ce lundi, le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse déplorent que 23 jeunes aient été laissés sur le carreau assurant que "les institutions se déchargent [...] et nous demandent de mettre à l'abri 23 jeunes laissés pour compte, ainsi que toutes celles et tous ceux à venir, chaque semaine, évalués "non mineurs" au CMAE de Forum Réfugiés et faisant appel de cette évaluation".

Le collectif explique avoir déjà financé des nuits d'hôtel grâce à sa cagnotte solidaire mais assure ne pas avoir les moyens de le faire plus de quelques jours, ajoutant : "Et d'ailleurs, ce n'est pas notre mission." Il demande ainsi aux associations, politiques et syndicats d'interpeller les institutions "sous la forme [qu'ils] jugeront la plus adaptée".

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Pour rappel, après la visite de la première dame Brigitte Macron à Lyon, qui avait jugé "impensable qu'un enfant soit à la rue", la préfète du Rhône avait annoncé l'ouverture en 2024 de 300 nouvelles places d'hébergement d'urgence. La municipalité avait quant à elle dépassé ses prérogatives en relogeant les jeunes en recours de Sainte-Marie-Perrin dans un gymnase assurant qu'elle enverrait "la facture à la préfète", et cette dernière de répondre qu'elle ne rembourserait pas la Ville.

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