Si la liste des lieux où le masque est obligatoire reste importante, un endroit qui ne serait pas concerné peut-il l'imposer également ?
Depuis ce 20 juillet, le port du masque est obligatoire pour les personnes de plus de 11 ans dans de nombreux lieux publics clos (voir la liste à la fin de cet article). Pour les zones de travail, cela dépendra de l'organisation au cas par cas, si la distanciation entre les individus est impossible, le masque sera également obligatoire.
Dans tous les cas, les personnes qui ne respecteraient pas cette obligation risquent une amende de 135 euros (1 500 euros en cas de récidives dans les quinze jours après un premier contrôle). Cette décision a été prise par le gouvernement après la multiplication de signaux faibles qui pourraient indiquer une reprise de l'épidémie de COVID-19 qui pour l'instant circule à "faible bruit".
Par ailleurs, le décret reste clair sur les lieux qui ne sont pas listés, le masque "peut être rendu obligatoire par l'exploitant dans les autres types d'établissements". Dès lors, toute personne qui déciderait de rendre obligatoire le masque dans un lieu qu'elle gère reste donc dans son bon droit.
La liste des lieux selon le décret
- salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles, cinéma
- restaurants et débits de boisson (sauf à table)
- salles de jeux
- établissements d'éveil, d'enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement
- bibliothèques, centres de documentation
- établissements de culte
- établissements sportifs couverts
- musées
- établissements de plein air
- chapiteaux, tentes et structures
- gare
- hôtels-restaurants d'altitude
- établissements flottants (bateaux...)
- refuges de montagne
- magasins de vente, centres commerciaux
- administrations et banques
- marchés couverts
- transports en commun