Un militant anti-hélicoptère a saisi, ce jeudi 29, le tribunal administratif de Lyon en « référé-suspension » via son avocat, afin de demander le maintien au sol des hélicoptères de la gendarmerie. Le Comité contre les violences policières de Lyon, qui relaie l'information, explique une particularité lyonnaise.
Selon le Comité contre les violences policières de Lyon, la Capitale des Gaules serait la ville de France où la police et la gendarmerie utilisent le plus son hélicoptère. Pour cela, le comité s'appuie sur les rapports de l'inspection générale de l'administration (IGA) de 2016. En effet, avec 490 heures de vol d’hélicoptères pour des missions de police, Lyon arrive devant Paris qui et ses 480 heures de sortie en 2015. Des chiffres, certes, d'il y a cinq ans mais qui reflètent une tendance à la hausse selon les militants.
Des heures de vols très chères
Le comité explique ainsi que "le budget national annuel des hélicoptères de gendarmerie, qui assurent essentiellement des missions de police (16 % de sécurité civile seulement), est de 67 millions d’euros" et qu'il faut "il faut compter 1 800€ pour une heure de vol". Un chiffre un peu surévalué mais pas énormément selon un rapport du sénat de 2014 : "la police a utilisé 1273 heures / hélicoptère pour un coût total de 1,8 million d'euros". Un court calcul permet de se rendre compte que la somme tourne autour de 1400 euros. Une somme tout de même importante.
Des vols peu encadrés encore
Si la loi de sécurité globale permettra aux forces de police et de gendarmerie de survoler la ville pour des missions de sécurité et pour filmer les manifestants, la loi attend encore son décret d'application, ce qui donne du grain à moudre aux militants quant à son utilisation actuelle, assez peu encadrée. Le militant qui a saisi la justice ce jeudi 29 tient, en effet, à maintenir les appareils au sol tant que la loi ne sera pas entrée en vigueur. Pour lui, ces hélicoptères "interviennent en dehors de tout cadre juridique". La décision de la justice reste en suspens.
Hé oui, les khons ça osent tout.
Surtout ne pas laisser aux forces de l'ordre le moyen d'exercer leur mission qui est d'intérêt public.
si on en avit pas beoin on s'en passerait
que ces militants aillent donc voir ceux qui sont à l'origine du besoin....