Une enquête de l'IGPN a été ouverte suite à la plainte d'un photographe. Il aurait reçu un coup de matraque lors d'une manifestation sauvage à Lyon.
Samedi 18 mars, comme tous les soirs de manifestation non déclarée, Eric Le Roux est de sortie, appareil photo à la main. Ce dernier est photographe pour une université lyonnaise mais se plaît à couvrir les mouvements sociaux.
C'est lors de la 3e manifestation sauvage qu'il a été blessé. Ce soir là, les forces de l'ordre interviennent très rapidement sur la place Maréchal Lyautey où les manifestants se sont retrouvés. Les lacrymogènes fusent et les policiers rentrent sur la place pour l'occuper et disperser les manifestants.
Plusieurs dents fracturées
Le photographe se tient à l'écart près d'un bar pour reprendre sa respiration confie-t-il au Progrès. Un groupe de plusieurs policiers arrivent et, selon ses dires, c'est là qu'il se fait frapper au visage, au niveau de la pommette. Un vidéaste et photographe indépendant film la scène. La vidéo a été dévoilée par nos confrères de Rue89. On y voit Eric Le Roux à terre entouré de policiers qui somment le vidéaste de quitter les lieux prétextant qu'il "n'a pas de carte de presse."
Eric Le Roux, s'en tire avec plusieurs dents fracturées une ITT de 3 jours et un arrêt de travail de 7 jours. Le 27 mars, non sans peine, confie-t-il, il a porté plainte contre les forces de l'ordre en essayant dans plusieurs commissariats. Le parquet de Lyon a confirmé l'existence de cette dernière ainsi que la saisine de l'IGPN.
😀
Dans plusieurs commissariats parce que certains ne voulaient pas prendre sa plainte ???
C'est illégal ça, non ? il y aura des sanctions ?
😀
Continuez bien à croire religieusement que quelque chose changera dans le monde monétaire.
Incroyable ! Etant un ancien gendarme, je suis à 100% du côté des forces de l'ordre.
Mais là, que vois-je, des voyous armés de matraques qui frappent à tout va. Ils n'ont aucune excuse, ne cherchent pas à savoir ce qu'untel fait là ou non, ils frappent. Celui qui filme a failli s'en prendre une, je me demande si je m'étais trouvé là, juste pour rentrer chez moi, je ne m'en serais pas pris une aussi.
Je le répète, je suis un ex gendarme mais je comprends mieux ceux qui taguent "ACAB", ceux qui haïssent la police.*
Ces gens-là ne sont pas dignes de faire leur métier.
On entend bien le "cineaste" dire "pas besoin de carte presse"? Place Lyautey, vu la casse, les gentils manifestants ont démontrés leurs haine du "grand capital", comme le disait le "président normal ", élu en 2012 et dont on connait la chute !