Ce mardi 12 novembre, le plan local Auvergne-Rhônes Alpes, pour l'égalité et contre la haine et les discrimination anti-LGBTI+ a été signé à la préfecture du Rhône à Lyon.
Suite à l'explosion des agressions anti-LGBTI+ en 2019, un premier plan d'action contre les violences LGBTI+phobes avait été mis en place en 2020 dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA). Ce mardi, une nouvelle convention locale 2024-2026 a été signée, visant à renforcer et à enrichir l'engagement grâce à l'association de plusieurs acteurs locaux et à la prise de nouvelles mesures.
Des initiatives mises en place afin de lutter contre des discriminations, la haine et des violences anti LGBTI+ toujours trop présentes. "En 2024, les actes de discriminations envers les personnes LGBTI+ ont chuté de 32%, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut se réjouir, dans ces chiffres, on ne compte pas les victimes qui ne se déclarent pas", tempère Fabienne Buccio, préfète de la région.
Ce nouveau plan permettra d'aider, de repérer et d'accompagner ces victimes silencieuses. Un dispositif plus complet, réalisé autour de six axes prioritaires, témoin d'un travail collectif impliquant l'ensemble des acteurs locaux et d'un partenariat unique en France. "C'est une volonté commune qui nous a réuni à lutter de manière collective", exprime Grégory Doucet, le maire de Lyon.
6 axes prioritaires
Parmi les six axes prioritaires du plan, l'éducation, le sport, la culture, la lutte contre les vulnérabilités, l'accompagnement des victimes ou encore la communication et actions transverses. Des thématiques ayant fait l'objet de travail de groupe, animé par plusieurs référents et avec une plus grande mobilisation autour des domaines du sport et de la culture.
"Tout commence par l'éducation, il est donc important de renforcer les actions de sensibilisation envers les élèves et personnels scolaires, afin de prévenir, repérer et accompagner les possibles victimes de discriminations" déclare encore la préfète. Des actions de sensibilisation seront également poursuivies plus ardemment dans le milieu sportif, dans les clubs comme dans les stades, afin de stopper les comportements LGBTI-phobes lors de match ou au sein des équipes.
Un meilleur accompagnement des victimes
Ce plan local vise également à mieux accompagner le public LGBTI+ victime de violences, en apportant une réponse pénale locale. Celle-ci pouvant mener les agresseurs jusqu'en comparution immédiate et à des peines de prison ferme, comme l'explique le procureur de la République, avant de poursuivre : "Le pôle anti-discriminatoire en place a déjà montré son intérêt avec des poursuites qui ont mené jusqu'à la prison ferme".
Des réunions entre les référents des forces de l'ordre et les associations seront également organisées deux fois par an afin de voir l'avancée de la situation et de réfléchir à de nouvelles solutions collectives. "Il y a encore beaucoup à faire, mais ce plan local va nous permettre de continuer d'aller de l'avant", déclare Grégory Doucet. Une signature ponctuée d'un discours poignant du co-président du centre LGBTI+ de Lyon, Aymeric Martin, ayant affirmé que des résultats seraient uniquement possibles grâce au soutien du pouvoir public.
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Et un plan pour lutter contre l’islamisation, l’insecurite, les tags la drogue...
Pauvre france ils sont en train de creuser leur tombe ....
Bonne chance...mais ça va pas suffir
Il y en a qui sont vraiment payer à rien foutrd
Et un plan pour lutter contre la haine et les discrimination de l'antisémitisme, ce nouveau racisme de gauche !