Fin avril, les gendarmes de la section de recherche de Lyon ont fait "tomber" un réseau de trafic de drogue qui exportait ses stupéfiants en Europe ou encore en Australie. Cinq personnes ont été interpellées.
Il s’agit du dernier "gros coup" de la gendarmerie nationale. Le 27 avril, une soixantaine de gendarmes spécialisés de la section de recherche de Lyon, épaulés par des groupements de gendarmerie départementale de la Loire et de Haute-Savoie, ont démantelé un réseau de trafic international de stupéfiants qui opérait sur le darknet.
Un laboratoire clandestin mis à jour
Au terme d’une enquête débutée en juillet 2018, selon nos confrères du Figaro, les forces de l’ordre ont interpellé, dans la Loire et en Haute-Savoie, deux femmes et trois hommes d’une même famille et qui seraient à l’origine de l’opération. Sur place les enquêteurs ont découvert un laboratoire clandestin destiné à la fabrication et à la transformation de différentes drogues de synthèse. Ils ont aussi saisi 500 000 euros en cryptomonnaies, 28 000 euros en liquide, 9,4 kg de MDMA, plus de 18 000 cachets d'ecstasy, 22 kg de produits précurseurs ou encore près de 2 kg de cannabis.
Ils utilisaient La Poste pour envoyer leurs drogues
D’après les investigations menées par la gendarmerie, en lien avec les douanes américaines et la police judiciaire suisse, cette véritable entreprise familiale exportait ensuite ses produits à l’international via des sociétés de livraison, ou encore La Poste.
Quatre des cinq suspects ont été mis en examen le 30 avril, deux ont ensuite été placés en détention provisoire et un sous contrôle judiciaire. Le dernier doit être convoqué à une date ultérieure par le juge d’instruction.