Dans le cadre du plan d'investissement France 2030, la région Auvergne-Rhône-Alpes et les acteurs régionaux des maladies infectieuses ont déposé une candidature officielle en ce mois de juillet pour la création d'un biocluster européen en immuno-infectiologie à Lyon.
C'était dans les cartons depuis plusieurs mois et c'est désormais officiel : une candidature officielle a été déposée pour la création d'un biocluster européen à Lyon. Ce sont la région Auvergne-Rhône-Alpes, les métropoles de Lyon et Grenoble et le Lyonbiopôle, avec les acteurs régionaux des maladies infectieuses , qui sont derrière cette candidature.
Il s'agirait de l'un des trois bioclusters développés en France. Un biocluster centré sur la cancérologie a déjà ouvert à Saclay dans l'Essonne. Sous la forme d’un campus dans le biodistrict de Gerland, l’ambition centrale du futur biocluster lyonnais serait de créer un écosystème d’excellence en immuno-infectiologie qui permettra de préparer la lutte contre les maladies infectieuses de demain.
Les équipes de ce lieu de recherche porteraient leurs efforts sur des enjeux majeurs de santé publique : les virus émergents et réémergents, les maladies respiratoires et l’antibiorésistance.
"Les maladies infectieuses émergentes et la résistance aux antibiotiques sont des défis de santé publique"
Bruno Lina, futur président du biocluster
L’une des forces motrices de ce projet est le regroupement d’acteurs majeurs intervenants sur les maladies infectieuses : centres hospitaliers majeurs (HCL, AP-HP Saint Etienne...), institutions académiques (Université Claude Bernard Lyon 1, Université Paris Cité, INSERM-ANRS-MIE, Institut Pasteur..), acteurs industriels spécialisés (Biomérieux, Sanofi, Boehringer Ingelheim) et le tissu de PME implantées en région qui interviennent dans les domaines des maladies infectieuses en santé humaine et animale.
"Les maladies infectieuses émergentes et la résistance aux antibiotiques sont des défis de santé publique qui nécessitent des réponses rapides destinées à gérer le court terme, comme le plus long terme. Atteindre ces objectifs suppose d’associer les atouts d’une recherche d’amont forte, inventive et multisectorielle à une capacité de réponse industrielle conjuguant l’ambition de l’innovation et de la rupture", commente Bruno Lina, futur président du biocluster.