Manifestation de l’ultra droite contre l’insécurité à Lyon devant le palais de Justice @Antoine Merlet

Lyon : une cinquantaine de membres d'ultradroite de sortie samedi soir

Samedi 11 mars, une cinquantaine de membres de l'ultradroite ont défilé dans les Pentes de la Croix-Rousse. La police était sur place pour les empêcher d'agir.

Samedi 11 mars, des militants de l'ultradroite ont arpenté les Pentes de la Croix-Rousse. Ces derniers étaient visiblement en quête de militants de leurs pendants d'extrême gauche. Cagoulés et vêtus de noir, ils ont intimidé des passants dans leur déambulation nocturne. Visiblement, les militants n'ont pas trouvé ce qu'ils cherchaient. Les forces de l'ordre les ont suivis pour prévenir et dissuader toute violence.

"Des fascistes encagoulés et armés se baladent dans le centre de Lyon", alerte le porte-parole de la Jeune Garde, Raphaël Arnault.

Sur Twitter, le porte-parole de la Jeune Garde, Raphaël Arnault dénonce : "des fascistes encagoulés et armés se baladent dans le centre de Lyon pour intimider et agresser des groupes de personnes. Ils ont fait venir des milices de toute la France pour ce week-end." Le porte-parole demande la fermeture des locaux situés dans le Vieux-Lyon.

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La municipalité monte au créneau

Yasmine Bouagga, maire du premier arrondissement de Lyon lance : "votre opération d'intimidation ne nous effraie pas, elle nous révulse." Elle aussi appelle à la fermeture des locaux des militants d'ultradroite et a tenu à remercier les policiers sur place ce samedi. De son côté, Mohamed Chihi, en charge de la sécurité à la Mairie de Lyon a remercié "l'action ferme et rapide de la police contre des groupuscules violents dans le 1er arrondissement."

En décembre dernier, la Métropole de Lyon avait demandé la fermeture des locaux de l'ultradroite à Lyon. Le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard a annoncé qu’il mettrait aux voix "un vœu pour la fermeture définitive des locaux "La Traboule" et "l’Agogé". La Mairie aussi a prononcé un tel vœu. D'autre part, Grégory Doucet, maire de Lyon avait demandé la dissolution du groupe "Les Remparts" né sur les cendres de "Génération Identitaire".

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