Après avoir essuyé un rejet du tribunal administratif de Lyon, la gilet jaune blessée par un tir de LBD lors d’une manifestation à Lyon a vu sa demande d’encadrement des dispositifs de maintien de l’ordre retoquée par le conseil d’Etat.
Une manifestante blessée à la jambe lors de l’acte 13 des Gilets Jaune à Lyon avait lancé une procédure pour mieux encadrer les dispositifs policiers déployés lors des manifestations, et notamment l’usage du LBD qu’elle jugeait excessif et dangereux. On pouvait notamment lire dans sa demande adressée à la justice que "l’utilisation de ces armes n’est pas justifiée dans le contexte lyonnais, compte tenu du faible niveau de violence constaté de la part de l’ensemble des manifestants, et de ce que les violences auraient été provoquées par les forces de l’ordre elles-mêmes".
Déboutée par le tribunal administratif de Lyon, l’affaire avait grimpé les échelons de la justice jusqu’à atteindre le conseil d’Etat, qui a définitivement clos le dossier. Après neuf jours de réflexion, la plus haute juridiction française a indiqué ne trouver "aucun élément susceptible d’infirmer la solution retenue par les premiers juges" dans le dossier. Un jugement qui "valide une politique belliqueuse" selon l’association des Éclopées de Bellecour, qui a vivement critiqué cette décision dans un communiqué.
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