Plusieurs structures de lutte contre "l'autoritarisme d'État" appellent à une manifestation à Lyon cette après-midi. Cette mobilisation s'inscrit dans la continuité des actions menées en 2020 contre la loi "sécurité globale" et sur fond de pass sanitaire.
Ce samedi 19 février après-midi, une nouvelle manifestation va se dérouler à Lyon. Les manifestants marcheront contre "l'autoritarisme d'État". Cette mobilisation partira de la place Guichard à 14h. Elle passera par la rue Servient et le pont Churchill, avant de longer le quai Jules-Courmont, le quai Jean-Moulin et de rejoindre la place des Terreaux via la rue Joseh-Serlin. La manifestation se terminera à 18h.
Un nouveau collectif
Elle est organisé par un nouveau groupe, fondé fin janvier : le collectif unitaire anti-autoritaire. Il a été créé par plusieurs organismes : Assemblée en lutte contre le passe sanitaire et vaccinal Lyon/Oullins, comité local du Conseil national de la nouvelle résistance Lyon, Occupons 69, Assemblée gilets jaunes Lyon & environs, Stop 5G Lyon, Écran total RA, Extinction rebellion Lyon. Certaines de ces structures ont notamment milité contre la loi "sécurité globale" à la fin de l'année 2020 et début 2021. Le slogan de cette mobilisation : "Une société autoritaire ça ne PASSE pas".
"Sortir de l'État d'urgence permanent"
Le but des manifestants ce samedi à Lyon est de "résister et lutter contre les mesures de contrôles et anti-sociales découlant de l'obligation vaccinale à travers le passe sanitaire et le passe vaccinal ; défendre les services publics et la protection sociale pour toutes et tous ; sortir de l‘état d’urgence permanent et renouer avec le débat démocratique ; échanger sur la nécessité d’un autre choix de société, solidaire et protecteur, pour le vivant et la planète".
Le QR code, lié au pass sanitaire et vaccinal, fait notamment partie des mesures dénoncées par le collectif unitaire anti-autoritaire. " Cela s’inscrit dans une logique de technopolice destinée à surveiller et contrôler l’ensemble de la population. Il permet l’accès aux données médicales des personnes, il trace leurs déplacements. Il remet en cause le libre accès aux lieux publics, culturels et le code du travail en pratiquant un chantage à l’emploi contre soumission à bonne conduite". Le tout sur fond de défense des systèmes démocratiques.
Contre la récupération politique
Ce nouveau collectif appelle "à construire un cadre unitaire large à la hauteur des enjeux, à rendre visible un front solidaire et offensif dans la rue". Il entend également "faire barrage à l’idéologie de l’extrême droite dans un contexte de récupération".
Le collectif unitaire anti-autoritaire estime ainsi qu'"en englobant tous ses adversaires dans la sphère ''anti-vax conspirationniste d'extrême-droite'' le président est parvenu à faire déserter la rue aux collectifs, associations et autres corps constitués qui luttent habituellement contre lui, craignant d'être associés à des mouvements fascisants". Une deuxième manifestation sera organisée le samedi 26 février prochain.
Cest dommage que des gens s'ennuient le samedi
ils s'inventent des causes qui n'existent pas
les regime fascisants il y en a et là vous ne pourriez pas deambuler tous les samedis
Etre exclus d'une société parce qu'on n'obéit pas aveuglement au chef, c'est le principe d'un état dictatorial, pas d'un Etat respectueux. Avec la justice, soit on commet un crime et on doit être punit, soit on doit laisser les citoyens libres d'agir en conscience. Là, il n'y a pas de "crime" mais il y a pourtant sanction injuste.
On leur demande juste d'eviter d'etre tres contaminateurs
mais ca parait le cadet de leur souci
et de toute façon quand le pass sanitaire aura disparu
ils manifesteront pour autre chose
juste pour manifester
mais qu'au moins ils n'emploient pas les mots inappropriés comme regime fascisant
si la liberté est vraiment leur souci ce dont je doute franchement
il y a des pays ou ils peuvent aller manifester pour d'excellents motifs mais ce sera moins fun comme promenade du samedi
Vous ne voulez pas voir la réalité en face.
Condamner sans avoir commis de crime, c'est ça le totalitarisme.
S'ils parlent de fascisme, s'ils font des comparaisons parfois foireuses, s'ils participent à l'inversion de valeurs du genre "l'extrême droite c'est la résistance" - c'est parce que le niveau de connaissances a été voulu bas par les élites.
Là aussi, il va falloir assumer.
le nibveau a ete voulu bas par les elites
ben voyons
tout le monde déguste quand le niveau est "bas" puisque vous parlez ainsi
tant les personnes que ceux autour
Non.
Quand le niveau est bas pour l'éducation nationale (liée aux manques de budgets et aux orientations que prennent les gouvernants),
c'est seulement les masses qui dégustent.
Les écoles des élites, elles, n'ont jamais connu "d'augmentation d'accueil" et ne souffrent pas de problèmes de budgets. L'élite doit rester l'élite. Et "dessous", c'est mieux s'ils ne comprennent pas grand chose. Sinon, comment avoir encore des personnes qui font le ménage ? (vu la répartition des tâches liées à l'usage de monnaie) Comment avoir encore des gens qu'on envoie au casse-pipe pour ceux d'en haut ?
Exemple, rien en vaut des gens qui ne savent pas ce qu'est un vaccin.
A quand une manifestation contre l'autoritarisme municipal !