Un pétition a été lancée pour la tonte de l’épillet dans le 2e arrondissement de Lyon. Cette plante est dangereuse pour les chiens. Une vingtaine de bêtes auraient été blessées par cet épi depuis le début de l'année.
Nos petits amis sont semble-t-il en danger. C'est en tout cas le sens du message de cette pétition lancée pour la tonte de l'épillet dans le quartier de la Confluence (2e arrondissement de Lyon). Cette plante peut-être nuisible pour les chiens. « Quand c’est localisé, ce n’est pas méchant, affirme un vétérinaire lyonnais au Progrès, on l’enlève sans problème, mais si ça ne l’est pas, les conséquences peuvent être terribles puisque qu'il migre dans le corps de l’animal."
En 2021, une vingtaine de bêtes auraient déjà été blessées par cet épi ressemblant à du blé. Celui-ci s’introduit entre les coussinets des pattes, les aisselles et peut atteindre des organes vitaux. Il dure de fin mai à début septembre. Les propriétaires de toutou espèrent sa tonte et son ramassage par la ville de Lyon.
La mairie veut gérer les espaces verts de façon naturelle
Cette dernière souhaite de son côté gérer les espaces verts de manière naturelle. Plus de 310 personnes ont pour l'heure signé cette pétition.
De mieux en mieux ou plutôt de pire en pire.
D'un côté, la ville ou la métropole qui ne veulent plus tondre régulièrement pour préserver la biodiversité. La où une tonte régulière évite la floraison ou la montée en épi dans le cas cité ci dessus, on se retrouve avec des herbes à un stade végétatif avancé qui favorise la dispersion de pollen (et des allergies qui vont avec) qui à son tour enclenche la "végétalisation" de zones non entrenues par le service des espaces verts. Quand on arrive aux épis c'est que vraiment il n'y a pas eu de tonte depuis longtemps (plus que pour les pollens).
Sans vouloir avoir un gazon de terrain de golf, la tonte très espacée conduit d'année en année à ce que les herbes les plus hautes prennent le pas sur les autres et finissent par devenir majoritaire réduisant au final la biodiversité.
De l'autre côté on a les maitres des toutous qui ne sont même pas capables de surveiller leur animal. Pour pénétrer dans le corps de l'animal, il n'y a que les orifices naturels qui permettent le passage d'un épillet. Bref un coup d'œil aux orifices au retour de ballades suffit à ce prémunir.
Imaginer si on devait aussi faucher tous les épillets dans les communes plus rurales de la métropole.
Je le redit pas un pour rattraper l'autre
Si la gouvernance était citoyenne, les personnes rencontrant ce problème pourrait agir et désherber elles-même avec les bonnes techniques.