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Rue de la République, magasin le printemps @GL

Lyon : une plainte déposée par le magasin Printemps après le jet des boules puantes en centre-ville

Touché par des odeurs nauséabondes samedi 30 novembre lors d'une action du collectif militant "Extinction Rebellion", le magasin Printemps Lyon a porté plainte.

Plusieurs magasins du centre-ville de Lyon ont été touchés par des odeurs nauséabondes, samedi 30 novembre. Une action menée par le collectif militant "Extinction Rebellion", dans l'objectif de dénoncer la période de Black Friday et la pollution engendrée par la fast-fashion. La place Bellecour ou encore la rue de la République ont été ciblées par les militants, provoquant rapidement le départ des (nombreux) clients présents dans les différentes boutiques du centre-ville.

Des plaintes déposées par les commerçants

Rue de la République, le magasin Printemps a notamment été concerné par ces attaques à la boule puante. Une semaine plus tard, son directeur Jean Borges estime les préjudices matérielles - vêtements et surfaces infectés, entre autres - à environ 35 000 euros. Une plainte "légitime", selon ses dires à Lyon Capitale, a été déposée, venant confirmer une information de Lyon People.

Mais au-delà de la perte financière et du travail chronophage effectué par ses salariés, le directeur de Printemps dénonce toutes actions radicales et rejette les réactions anti-écologiques entendues le week-end dernier. "Je ne cautionne absolument pas ce que j'entends à ce moment-là. Je trouve trop facile ce raccourci", assène-t-il. Et insiste : "Je ne suis pour aucun radicalisme, c'est ce qui me révolte. Qui plus est quand il concerne les personnes qui travaillent. (...) Je trouve cette action répugnante." Par ailleurs, Jean Borges précise que la plainte devrait être suivie par une grande partie des commerçants, avec le relais notamment de l'association My Presqu'île.

Une information confirmée par Johanna Benedetti, membre de l'association, qui assure également que les différentes plaintes déposées par les commerçants devraient être rattachées à un seul et même dossier. "Nous avons incité l'ensemble des commerçants impacté de déposer plainte, et ce, avec un numéro de dossier commun à celui de Printemps", indique-t-elle. Et d'ajouter : "je trouve cela déplorable que l'on en vienne à réaliser des actions comme celle-ci. Samedi, en fin d'après-midi, l’odeur était toujours présente. C’était insoutenable", déplore encore Johanna Benedetti.

Lire aussi : Huit rues commerçantes illuminées à Lyon : "un dispositif minimal insuffisant" assure Johanna Benedetti

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