Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait savoir le 4 février son intention de déployer massivement les tests salivaires pour la rentrée scolaire. La Haute Autorité de Santé l’a approuvé ce jeudi 11 février.
Lors du dernier point de situation du ministère de l’Éducation nationale, le 5 février, à la veille des vacances scolaires de la zone A, 105 structures scolaires étaient fermés sur 61 500 pour cause de Covid-19. Dans l’Académie de Lyon, 2 structures scolaires ont dû être fermées, dont une école du Rhône.
Face à cette situation, le syndicat majoritaire des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-Unsa éducation) préconisait le prolongement des vacances scolaires sur 4 semaines. Cette proposition ne semble pas être retenue par le gouvernement. Dans un point presse, le 4 février, Olivier Véran a expliqué privilégier des "opérations collectives de dépistage notamment en direction des établissements scolaires" à l’issue des vacances scolaires, sans préciser s’il faisait référence à la zone A, le 22 février ou la dernière zone, le 8 mars.
En autorisant ce jeudi 11 février le recours aux prélèvements salivaires de façon plus large qu’auparavant, la Haute Autorité de Santé met son feu vert au scénario du ministre de la Santé. Les tests salivaires étaient déjà autorisés "lorsque le prélèvement naso-pharyngé est difficile ou impossible". Désormais des groupes fermés comme les Ehpad ou les écoles pourront en bénéficier. Dans l'après-midi de ce jeudi 11 février, le Premier ministre Jean Castex a évoqué l'objectif pour la rentrée de "200 000 tests par semaine".
Les tests salivaires ne sont pas forcément plus rapides que les tests naso-pharyngé, mais présente un avantage majeur. Ils sont indolores. Un argument de poids pour tester des enfants.