Un point d’étape sur la réforme des rythmes scolaires entre la ville de Lyon et les services départementaux de l’Education nationale a été dévoilé jeudi en conférence de presse.
Consolidation et évaluation des impacts de la réforme. Tels sont les deux axes fixés par l’inspecteur adjoint de l’académie du Rhône, Emmanuel Capdepont, pour cette nouvelle année scolaire après une année 2014-2015 "de généralisation de la réforme". Jusqu'ici, l’inspecteur se dit rassuré puisque seules 56 des 272 communes que compte le Rhône ont demandé des mesures d’ajustement mineures.
A Lyon, selon les chiffres officiels de la municipalité, il y aurait 21.964 élèves inscrits aux activités périscolaires, soit 59,6% des écoliers, soit plus qu’en septembre 2014 avec 20.062 inscrits (54%). Pour l’adjointe au maire de Lyon, Anne Brugnera, "il est encore trop tôt pour se prononcer sur ces chiffres" étant donné que "les effectifs périscolaires ne sont pas encore stabilisés". L’engagement dans les activités périscolaires varient également selon les arrondissements avec un grand écart entre le 2e (65,8% d’inscrits) et le 8e (54,3%) par exemple. L’adjointe au maire a promis de chercher à diminuer ces différences.
La cohérence éducative en ligne de mire
Concernant cette nouvelle rentrée scolaire, l’élue a évoqué des ajustements. Une simplification des inscriptions avec une possibilité de désinscription, et une amélioration de l’offre d’activités (environ 80 activités culturelles dès la Toussaint) sont prévues. Le bien-être des enfants, la cohérence éducative et la communication entre les parents et les acteurs du système éducatif font également partie des axes de travail énoncés par Anne Brugnera. L’élue a également annoncé la mise en place d’un conseil de vie périscolaire qui permettra aux parents de proposer des améliorations à l’école.
Quant aux impacts de la réforme sur l’apprentissage, ils n’ont pas encore été mesurés mais l’inspecteur adjoint de l’académie du Rhône a annoncé "une évaluation nationale" sur la période 2015-2017. Un suivi des rythmes scolaires sera aussi mis en place dans le département du Rhône afin d’optimiser l’organisation du nouvel emploi du temps scolaire.
On dissimule l'échec de l'expérimentation lyonnaise! Ainsi, dans plusieurs écoles de Lyon, quelle que soit la valeur des animateurs, le vendredi après-midi, c'est deux tiers des élèves qui ne sont plus à l'école! Quelques uns ont la chance de partir en week-end mais la majorité se retrouve devant un écran, parfois seuls, ou même à la mosquée (jour de prière). A Lyon, c'est une trahison totale de la mission de l'école publique! On préfère l'aliénation à l'émancipation, l'abrutissement à l'enseignement! La réforme à la Lyonnaise est intrinsèquement mauvaise, elle est contraire à l'esprit initial de la réforme, elle est contraire à la réussite des élèves! De grandes communes de la Métropole font mieux, il est temps que les élus lyonnais retrouvent leur lucidité!