Pendant le vote de la délibération sur l'évolution des conditions générales d'utilisation des Vélo'v, David Kimelfeld et Gilles Vesco ont très largement loué le service fourni par JCDecaux et avancé l'idée d'une régulation des services de vélo en free floating (sans station) qui concurrencent Vélo'v.
Lors de la délibération sur l'évolution des conditions générales d'utilisation, Gilles Vesco, ancien vice-président métropolitain aux mobilités urbaines, qui a participé à la naissance de Vélo'v, a critiqué les services de location de vélos en free floating tels que feu Gobee.bike ou le nouvel Indigo. “Il y a un monde entre le contrat Vélo’v et les opérateurs qui profitent de l’espace public sans droit ni titre”, a-t-il débuté. Faute de possibilité pour la métropole ou les communes d'intervenir contre les entreprises qui proposent ces vélos en libre-service, M. Vesco a plaidé pour la création d'une charte, où figureraient des critères de quantité de vélos disponibles, mais aussi de qualité – “Je rappelle que Gobee.bike, qui est parti, et on ne le regrette pas, était dangereux pour les usagers”, a-t-il lâché. “On peut aussi mettre des éléments tarifaires [dans cette charte]. Parce que ces services visent, à terme, non pas à augmenter le nombre de vélos, mais à avoir un flux de data et du publicitaire”, a ajouté Gilles Vesco. Au fond, ce dernier souhaite surtout ne pas mettre en danger le modèle économique des Vélo'v. Il a d’ailleurs tressé des lauriers à JCDecaux, l'exploitant du service : “À l'occasion du fiasco à Paris des nouveaux Vélib’, je rappelle qu'il n'y a rien de naturel d'avoir un service de vélos en libre-service dans nos villes.”
Rapidement suivi dans sa démarche par David Kimelfeld : “M. Vesco a raison de dire que les modèles évoluent et qu'il faut s'appuyer sur des opérateurs solides et sérieux.” Comme cet opérateur qui avait remporté le marché public de mobilier urbain intégrant le service Vélo’v en 2017... Marché public taillé sur mesure pour JCDecaux, révélait l'an passé Lyon Capitale. Le président de la métropole a par ailleurs lui aussi souhaité “réguler un certain nombre d’effets pervers” des offres de vélos en free floating, à travers une labellisation.
Ouais enfin le fiasco vélib est autant la faute Smovengo que de Decaux (à mis des bâtons dans les roues de Smovengo) et la mairie (qui n'a pas pris en compte les délais des référés) .