Impôts
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Lyon, Villeurbanne, Vénissieux dans le top dix des augmentations d'impôts

Les villes de Lyon, Villeurbanne, Vénissieux et Vaulx-en-Velin font partie du top 10 des communes de plus de 50 000 habitants où les impôts ont le plus augmenté entre 2014 et 2018.

Le journal Capital et l’association Contribuables associés ont dressé un tableau de l'augmentation des impôts locaux dans les 155 villes de plus de 50.000 habitants. Un classement dominé par la ville de Cayenne où les impôts locaux ont augmenté de 66% entre 2014 et 2018. Lyon, figure dans le top 10 (+35%, 6e), tout comme Villeurbanne (+46%, 3e), Vénissieux (+40%, 5e) et Vaulx-en-Velin (+29%, 9e).

À Lyon, les impôts locaux par habitant en 2018* étaient de 965€ selon le journal. Le 13e montant le plus élevé de France.

En janvier dernier, la ville de Lyon a adopté les taux d'imposition pour la taxe d'habitation et la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ces taux n'ont pas bougé et ont été fixés à 22,15 % pour la taxe d'habitation, 18,23 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 19,97 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ces impôts rapporteront 360 449 500€ selon les prévisions.

Maj le 25/02 - suite à cette publication, les villes de Vaulx-en-Velin et Vénissieux nous ont adressé ses précisions : 

“La ville de Vaulx-en-Velin tient à apporter des éléments d'explication sur la fiscalité locale sur le territoire, et notamment revenir sur le chiffre annoncé de 29% de hausse de la fiscalité sur le territoire. En effet, sur la période 2014-2018, la fiscalité locale sur le territoire a tendanciellement diminué de 1,5% par an, et la ville n'a pas modifié les taux d'imposition. Ceci est d'ailleurs repris dans la fiche individuelle de la ville produite l'association Contribuables et associés. Aucun vaudais n'a donc connu de telle augmentation sur la période. Ce chiffre de 29% provient d'un changement de périmètre dans la prise en compte des recettes fiscales du territoire : l'année 2014 ne comprend pas la part départementale de taxe foncière, qui a été transférée à la Métropole suite à la loi MAPTAM, à compter de l'année 2015. En 2018, cette part départementale de taxe foncière est comprise dans les recettes de la Métropole, ce qui augmente facialement le volume des recettes fiscales du bloc communal, alors même que la pression fiscale est restée inchangée sur le territoire. Cette erreur vaut pour les autres villes de la Métropole (Lyon, Villeurbanne et Vénissieux), qui n'ont pas connu des augmentations aussi importantes que celles annoncées dans l’article.”

“Cette comparaison relève d’un non-sens méthodologique. En effet, les périmètres de produits fiscaux des deux années de référence ne sont pas les mêmes. (...) Or dans vos données, ce transfert de produits fiscaux n’a pas été retraité. Une part de fiscalité est prise en compte sur l’année 2018 alors qu’elle ne l’est pas sur l’année 2017. De ce fait, une importante variation apparaît pour les 3 communes de la métropole de plus de 50 000 habitants. Bien évidemment dans les faits, aucun Vénissian n’aura constaté d’augmentation de ses impôts locaux de 40% entre 2014 et 2018”.

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