Meddy El Alaoui
© Elise Anne

Ma Thèse en 180 secondes : Meddy El Alaoui

13 doctorants. 13 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la troisième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Laurie-Anne Sapey-Triomphe et ses recherches sur le syndrome d’Asperger avait su convaincre le jury. Et cette année encore, 13 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise qui a lieu le 28 avril prochain.

Avant de les découvrir en live sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse allant du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie qui a trois minutes pour vous rendre passionnant son sujet, souvent pointu et remplis de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.

Le candidat du jour : Meddy El Alaoui

Université de Lyon 1

Intitulé de votre sujet de thèse : Développement des tests enzymatiques applicables au criblage des activités et/ou inhibiteurs de (phospho)lipases

Son parcours en cinq dates :

2006-2010 : licence de biochimie à l’Université de Lyon 1

2009 : stage aux Etats-Unis pour détecter la présence de pesticides dans l’environnement

2010-2012 : Master de biochimie portant sur une nouvelle voie d’entrée du virus de l’hépatite C dans l’organisme

2013 : Prix de la meilleur affiche en congrès international dans la thématique des lipides

2012-2015 : Thèse en biochimie et chimie organique

L’objet de la thèse en trois lignes :

L’objectif de cette thèse est de mettre au point une méthode innovante pour découvrir de nouveaux médicaments afin de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires chez les patients à risque et de favoriser la perte de poids.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

Meddy a vu passer une annonce de recherche d’un chercheur sur le domaine des lipides, il a postulé et a été retenu, tout simplement. “J’adore les interactions entre plusieurs domaines, et ça m’intéressait de travailler dans un domaine très éloigné de ce que j’avais étudié en master - le virus de l’hépatite C”, précise le jeune homme”, “sortir de sa zone de confort est toujours formateur”. Sa thèse il la voit comme une carte de visite car le plus important c’est ce qu’on en fait après. D’ailleurs depuis, Meddy travaille pour le centre Léon Bérard, spécialisé dans la lutte contre le cancer et tente de trouver de nouvelles techniques de traitement du cancer du sein.

Pourquoi ce souhait de participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

Quand je raconte ma thèse à mes amis, je me rends compte à quel point c’est difficile de leur expliquer ce que je fais”, explique Meddy. Pour lui, le concours est avant tout un moyen d’échanger avec le public et de montrer ce qu’il fait en tant que chercheur. “C’est frustrant d’être toujours en vase clôt et puis c’est important de se montrer, de transmettre aux étudiants, à tout le monde afin d’élargir leurs horizons”.

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