Maïwenn Pineau, étudiante au laboratoire MAP ( Microbiologie, Adaptation et Pathogénie) de l'INSA, fait partie des 14 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle propose une thèse sur ses recherches sur l'étude de la structure de l'ADN des bactéries.
Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
A l'occasion de la finale lyonnaise qui se tiendra à Lyon le 24 mars prochain, dans le Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon (inscriptions ici), Lyon Capitale - partenaire média de l'événement régional, national et international - vous présente les 14 candidats lyonnais du concours .
Nom/Prénom
Pineau Maïwenn
Établissement
Laboratoire Microbiologie, Adaptation et Pathogénie (MAP), UMR5240, INSA Lyon
Thématique de son sujet de thèse
Microbiologie : étude de la structure de l’ADN des bactéries
Intitulé de son sujet de thèse
Régulation globale de la transcription bactérienne par le surenroulement de l’ADN
Son parcours en 5 dates
2015 : Obtention du baccalauréat français et de son équivalent allemand (Abibac) à Nantes
2019 : Stage chez bioMérieux à Combourg
2020 : Obtention du diplôme d’ingénieur en Génie Biologique à l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Toulouse
2020 : Stage puis début de ma thèse au laboratoire MAP à Lyon
2022 : Participation à MT180s
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Dans une bactérie, l’ADN est enroulé sur lui même. Cette structure de l’ADN, appelée le surenroulement de l’ADN, varie selon les conditions environnementales et a un impact sur le fonctionnement des bactéries.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Le surenroulement de l’ADN est une propriété importante de l’ADN dont le fonctionnement et les effets sont encore mal caractérisés. A première vue, ce sujet me semblait intéressant mais peu concret. J’ai vite découvert que j’avais tort sur ce second point, puisque des effets très concrets du surenroulement de l’ADN peuvent être observés en étudiant par exemple la bactérie Dickeya dadantii, qui infecte les plantes et qui provoque la maladie (très très concrète) de la pourriture molle.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Ma famille et mes amis m’ont souvent demandé d’expliquer mon sujet de thèse. Quel exercice difficile de vulgariser un sujet dans lequel nous sommes plongés toute la journée ! Mais à force d’avoir cette question (et d’y répondre en emmêlant mes écouteurs pour représenter l’ADN...) je me suis finalement décidée à participer à ce concours pour être capable de mieux répondre à cette question et pour partager cette réponse à un plus grand public.
Comment appréhendez-vous cette finale?
J’ai hâte de participer à la finale pour partager mon sujet de recherche et surtout pour découvrir les travaux des autres candidats et échanger avec eux. J’espère que le public aura la frite, que tous les candidats auront la patate et que je ne serai pas patatatrac (vous comprendrez mieux cette blague, lors de ma présentation le 24 mars !) !
Découvrez les autres candidats: