La préfecture a rendu public les chiffres de blessures commises à l'encontre des forces de l'ordre depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites.
"Considérant que l’Intersyndicale du Rhône appelle à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation massive tandis que des débordements sont à craindre par la présence attendue de groupes d’individus à risque qui ont pris l’habitude de s’insérer dans les manifestations déclarées par l’Intersyndicale pour commettre des dégradations". C'est par ce constat que la préfecture a pris un arrêté autorisant la police nationale à utiliser des drones équipés de caméras sur le parcours de la manifestation du 1er mai.
C'est à l'occasion de cet arrêté préfectoral du 28 avril que les services de l'Etat à Lyon ont communiqué sur le nombre de blessures dénombrées parmi les forces de l'ordre dans l'exercice de leurs missions de "prévention des atteintes à l’ordre public et de protection de la sécurité des personnes et des biens".
Depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, le 19 janvier dernier, 156 policiers et gendarmes ont été blessés.
Lire aussi : Manifestations contre la réforme des retraites : combien va coûter la casse à Lyon ?
Quand un policier matraque un manifestant pacifique à terre (voir plaintes qui ont fait l'objet d'articles), c'est pour défendre quoi ? Quel bien ? Quelle personne ?
Les forces armées intérieures sont là pour faire peur et empêcher de manifester. Les décisions de certains préfets d'interdire le bruit avec des casseroles sont aussi là pour empêcher toute manifestation.
ça ne trompe plus personne.
Le plus drôle c'est "la loi anti sépartisme"... finalement la séparation entre Etat et citoyen n'a jamais été aussi importante. 😀
Maintenant les drones au dessus des foules... lorsqu'ils tomberont par panne sur du public, ce sera classé dans "accident" (ce n'est pas pour rien qu'avant c'était interdit).
"des animations pour rapprocher police et jeunesse." Voila les solutions !