Hier soir, Manuel Valls a atterri à N'Djamena au Tchad. Il est allé montrer son soutien et rencontrer les soldats français de la force Barkhane, qui lutte contre les djihadistes.
Manuel Valls est arrivé hier soir à N'Djamena au Tchad, accompagné par Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense. Il est allé à la rencontre des troupes françaises de la force Barkhane, destinée à la lutte anti-djihadiste. Cette opération est conduite par la France et cinq autres pays sahéliens (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).
N’Djamena est une étape obligatoire pour Manuel Valls car c'est un carrefour important pour l'armée française face au groupe islamiste Boko Haram. En effet, ses fiefs nigérians commencent à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest de la capitale tchadienne. La visite du Premier ministre a commencé par une entrevue au palais présidentiel avec le chef de l’État tchadien, Idriss Déby. Il s'est ensuite dirigé vers le camp Kosseï, une importante base militaire française et chef-lieu de l'état-major de Barkhane.
Une seconde opération française
La force Barkhane a été initiée en août dernier, pour prendre le relais de l'opération Serval menée au Mali et arrêter l'expansion des groupes djihadistes. L’opération Barkhane s’étend vers le Nord pour toucher d’autres pays africains, dont le Niger et le Tchad. Cette force réunit actuellement plus de 3000 militaires français.
Manuel Valls sera également en visite au Niger ce dimanche, qui a subi trois attaques armées au cours du mois écoulé. Ces attaques seraient perpétrées par des groupes venus du Mali, par le Mujao en particulier.