Deux des plus importants marchés du Grand Lyon sont remis sur l’établi à six mois des élections municipales. L’eau et le chauffage urbain (entre 2,5 et 3 milliards d’euros au total) sont promis au même mastodonte de l’énergie : le groupe Veolia. Lyon Capitale dévoile l’envers du marché. Aperçu d’un article à lire dans le mensuel d’octobre.
Si Lyon est surnommé “Vinciland” pour les grands travaux de BTP, la ville est également un “Veolialand” pour les services de l’eau et de l’énergie. Ville de la Générale des Eaux, voilà plus d’un siècle et demi que Lyon est le terrain de jeu privilégié de Vinci et Veolia, dignes héritiers de la Générale des Eaux, ex-Vivendi.
Il y a des traditions auxquelles on ne déroge pas. Preuve en est, le marché du chauffage urbain vient d’être réattribué à une filiale de Veolia pour une durée de 25 ans et, d’après ce qui se murmure, il pourrait en être de même pour la délégation du service public de l’eau du Grand Lyon, qui devrait être attribuée à la fin du mois d’octobre. (…)
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Pourquoi ce marché est-il si important pour Veolia ? Quels sont ses concurrents, et y a-t-il risque d’entente entre eux, comme l’avait soupçonné la Commission européenne qui avait alors lancé une enquête ? Enfin, quels leviers locaux (“subventions” à des associations…) Veolia et consorts actionnent-ils pour faire pencher la balance ? Lyon Capitale-le mensuel d’octobre dévoile tous les aspects de marchés publics essentiels.
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Position dominante de Veolia...