Marylou Mantel, étudiante à l'Université Claude Bernard Lyon 1, fait partie des 13 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle proposera une synthèse de ses recherches sur l'étude de la perception olfactive. Suivez en direct sa présentation en 3 minutes le 23 mars 2021 à partir de 18 heures en cliquant ici ou sur le compte facebook de l'Université de Lyon (@UdLUniversitedeLyon).
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 13 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
La candidate
Marylou Mantel
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1
Thématique de son sujet de thèse
Perception olfactive
Intitulé de son sujet de thèse
Variabilité interindividuelle dans l’expérience olfactive : une approche multidisciplinaire
Son parcours en 5 dates
2011 : Je passe mon bac S à la Mure, en Isère
2012 : Je débute ma licence en psychologie à l’Université Grenoble Alpes
2015 : Je passe un an au Canada en échange universitaire
2016 : Je débute mon master en sciences cognitives à l’ENS de Lyon
2018 : Je commence ma thèse au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Je m’intéresse à la perception des odeurs, et en particulier aux différences inter individuelles, très importantes en olfaction. J’ai développé un modèle de la perception subjective des odeurs, que j’ai ensuite comparé à ce qui se passe au niveau neuronal.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
L’odorat m’intéresse depuis longtemps car c’est un sens encore assez mal compris. A travers mes études, j’ai découvert l’importance d’avoir une approche interdisciplinaire pour comprendre comment fonctionne notre cerveau, et j’ai cherché à appliquer cela à la perception des odeurs.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Je fais partie depuis plusieurs années d’une association de médiation et vulgarisation scientifiques (Démesures) et cela m’a donné le gout de transmettre la science de manière ludique. De plus, ça me distrait de ma rédaction de manuscrit !
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Je n’ai pas eu l’opportunité de présenter ma thèse lors de la finale locale de l’année dernière à cause du COVID, donc j’ai hâte de pouvoir enfin le faire cette année. Je n’ai pas de pression particulière, je veux juste me faire plaisir et faire découvrir au grand public mon travail.