Lors d'un point sur la qualité des eaux en Rhône-Alpes, l'Agence de l'eau s'est exprimée sur l'épineuse question des "méga-bassines". Elle n'y est pas opposée.
"Je m'étonnais que la question tarde tant à arriver". Martial Saddier, président du comité de bassin Rhône-Méditerranée de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, s'attendait à ce que le sujet soit mis sur la table. Lors d'un point sur la qualité de l'eau organisé vendredi 18 novembre, il s'est dit "ni complètement contre, ni complètement pour" les retenues d'eau, souvent appelées "Méga-bassines".
En dernier recours et sous conditions
Pour rappel, le projet de construction de 16 retenues à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres s'est heurté à la mobilisation d'environ 5 000 manifestants écologistes. Pour ces opposants, ces projets sont un pas vers l'accaparement de l'eau par l'agriculture mais ils seraient aussi une aberration écologique puisque l'été le risque de perte s'élève entre 20 % à 60 % selon plusieurs chercheurs. Pour ses défenseurs, c'est un moyen de faire face aux période de forte sécheresse.
Pour le président du comité de bassin Rhône-Méditerranée, les méga-bassines sont l'une des solutions, "dans certains cas et en respectant beaucoup de règles". Trois solutions doivent précéder l'utilisation d'un tel projet. "La priorité absolue, c'est économiser", a tenu à rappeler Martial Saddier. Vient ensuite la désimperméabilisation des sols et la ralentissement de l'écoulement de l'eau. Mesure dans laquelle "la Métropole de Lyon est très engagée et avec qui nous avons signé un partenariat", s'est félicité Laurent Roy, directeur général de l'Agence. Enfin dernière solution, la substitution, c'est-à-dire aller chercher de l'eau dans des communes qui en possèdent abondement.
En dernier recours, "oui les bassines sont une réponse possible pour l'agriculture". Une solution que Martial Saddier, également président du département de Haute-Savoie, n'a pas écartée non plus en montagne pour les stations de ski,
Pour les canons à neige un Non ferme.
Pour la culture de céréales, type maïs mais destinée à l'export c'est mille fois Non.
A savoir ils pompent déjà goulument dans le Rhône à Millery.
** la substitution, c'est-à-dire aller chercher de l'eau dans des communes qui en possèdent abondement.***c'est aussi NON.
dans le lac créé par l'extraction des graviers à Millery 37ha on estime à plusieurs centaines de m3 l'évaporation, un truc inutile.
Pour la culture du maïs, c'est surtout dans le sud-ouest, notamment les Landes.
ici, dans le Rhône, on n'est pas si touché que ça.
Ne pas oublier de préciser que la surface totale cultivée en maïs est en baisse.
Et les bassines sont une réponse parmi d'autres, en attendant mieux.
Pour le maïs allez voir autour de l'aéroport Saint Exupery en été: pratiquement uniquement du mais, arrosé en plein milieu de la journée au soleil. Idem sur la plateau de Crémieu, une aberration écologique.
Pour Millery,ce n'est pas un "lac"mais la nappe phréatique qui a été mise à jour par les carrières du garon...la faute à qui ? aucun rapport avec l'irrigation .
Et pour le terme "goulument"....ce ne sont plus les agriculteurs ( qui se comptent sur les doigts d'une main ) d'une commune comme Millery et d'autres communes alimentées par les pompes du Rhône qui vont vider désormais le Rhône.L'eau d'irrigation retourne à la nappe et accuser l'agriculture est un faux débat.
L'eau est nécessaire pour vous produire votre repas quotidien local de fruits et légumes ...certes les produits espagnols ou marocains ne font pas de prélèvements dans nos ressources; mais on s’aperçoit depuis quelque temps qu'une dépendance envers d'autres pays nous conduit à beaucoup de déboires.
**ce n'est pas un "lac"mais la nappe phréatique qui a été mise à jour par les carrières du Garon** 37Ha mis au jour tu appelles ceci comment ? une flaque ?.
il a fallu l'action des assoces, 20ans, dont je fais partie pour réussir à mettre fin à l'extraction par dragage ' Heureusement le projet nautique à été recalé.
L'eau pompée est destinée à l'agriculture, avec tout s'arrose , du maïs aux fruitiers à la vigne!
Les petits pompages multiples contribuent à la baisse de niveau de tous les cours d'eau.
Voir l'arrosage du maiis vers 11h le matin en plein soleil, Chuzelles sortie A46 cet été arrosage des jardins interdits
**L'eau est nécessaire pour vous produire votre repas quotidien local de fruits et légumes *** La sempiternelle raison invoquée pour détruire le bien commun essentiel à la vie.
On aurait espéré que les impactés réduiraient leur consommation , mais non on a commencé par interdire lavage de voitures, remplissage piscine , rien de plus normal, mais honteux, surtout arrosage des jardins alors que nombre d'entre eux recueillent l'eau de pluie
Chewbaca !! **Et les bassines sont une réponse parmi d'autres, en attendant mieux.***
Hormis la pluie, je vois pas!
La France va manquer d'eau dans les toutes prochaines décennies de manière chronique. Y compris relativement en hiver ! La France tend déjà à manquer d'eau en période estivale et l'été s'étend de plus en plus. Les nappes se rechargent de moins en moins en hiver. Lorsque sécheresse de nappe et sécheresse du sol vont tomber simultanément et inévitablement, ça va être inédit pour les Français. Si certains veulent des canons à neige, on ne va pas y arriver.
Avec les canicules, l'évaporation devient plus forte.
On l'a vue cette année déjà. La priorité c'est l'eau potable pour un usage de subsistance. Ce n'est pas les piscines, ni les golfs ou les canons à neige, ou le maïs. On voit que certains font encore du maïs en pleine sécheresse sur la Valbonne (Ain) alors qu'on peut faire du sorgho ou autres, ce n'est pas raisonnable.
L'agriculture aux mains de la FNSEA, c'est la catastrophe depuis des décennies en termes de pollutions et de mort des sols,
et ce sera une catastrophe en termes de gestion de l'eau.
Ces "bassines géantes" augmentent l'évaporation, donc la perte en eau.
La FNSEA c'est la financiarisation extrême de la nature.