Plus la ville avance, plus les champs disparaissent dans la région Rhône-Alpes. La première réunion de travail d’une longue série pour lutter contre les excès de la construction foncière s’est tenue ce mardi matin à la préfecture. Objectif : inverser la dynamique.
En 10 ans, de 2000 à 2010, la surface agricole utilisée en Rhône-Alpes a diminué de 6 % (contre 3 % au niveau national). En cause : "la consommation excessive des espaces agricoles et naturels". Face à ce constat alarmant, la réunion de ce mardi – sous la houlette du préfet Jean-François Carenco – visait à lancer le mouvement pour favoriser, au contraire, "l’usage économe de la ressource foncière".
“La surconsommation d’espace doit être stigmatisée”
Une telle réunion devrait en appeler d’autres, le préfet de région souhaitant pérenniser ces échanges sous la forme d’un groupe de travail permanent. Étaient présents les représentants de l’Etat, du conseil régional, de la chambre d’agriculture et de la Safer (Société d’aménagement du foncier et d’établissement rural) afin d’ouvrir des pistes de travail pour placer l’objectif prioritaire de l’aménagement durable du territoire en tête de liste. Au cours des mois à venir, quatre thématiques seront ainsi au centre de l’attention de ce groupe : l’urbanisme, les grands projets d’infrastructures, les flux de foncier et l’information du public. Mais la Préfecture appelle d’ores et déjà d’autres partenaires à se rallier à cette initiative. Le tout, dans l’espoir de stigmatiser la surconsommation d’espace agricole.
Ouaaaaa ! Le préfet Jean-François Carenco veut défendre les terres agricoles alors qu'il fait tout pour privilégier la construction du stade d'OL-LAnd à Décines sur des terres agricoles... ? . On doit le respect à un préfet mais je crois que lorsqu'il dit une chose mais fait l'inverse, c'est lui qui nous manque de respect !
Il est nécessaire aussi de faire comprendre aux gens que le 'bonheur' ne peut pas passer par une maison individuelle à une heure ou deux heures de voiture (également individuelle) du centre-ville, que les conséquences en sont catastrophiques.