L'ONG Greenpeace publie une carte de France des villes qui proposent ou non des repas végétariens dans les cantines scolaires. Et constate que trop peu le font, à l'image de la métropole lyonnaise.
Alors que le ministre de l'Agriculture va défendre son projet de loi dit "alimentation et agriculture" cette semaine à l'Assemblée nationale, Greenpeace France vient de publier une vaste étude sur les menus des cantines scolaires des écoles primaires en France, avec des informations recueillies dans 3200 communes. Le résultat global montre que deux enfants sur trois se voient proposer soit de la viande soit du poisson à chaque repas. Or, la surconsommation de viande met en danger la santé et l'environnement, selon l'ONG, qui pointe dans le même temps la faible qualité de la viande servie dans les cantines.
"Seuls 9% des écoliers peuvent manger végétarien au moins une fois par semaine", déplore Greenpeace, qui souhaite que le projet de loi discuté cette semaine inclue un objectif chiffré de repas végétarien hebdomadaire dans les restaurants scolaires.
À Lyon, des oeufs pour tous, de temps en temps
Qu'en est-il dans la Métropole de Lyon ? À voir la carte réalisée par Greenpeace, les communes les plus avancées sur la question autour de Lyon sont Rillieux-la-Pape et Chaponost, qui proposent systématiquement un repas végétarien par semaine. La ville de Lyon est à la traîne, mais n'est pas un si mauvais élève que cela. En effet, en moyenne, les cantines de la ville proposent un repas végétarien pour tous une fois toutes les deux semaines. Par ailleurs, Greenpeace note que les restaurants scolaire proposent régulièrement de la viande bio.
Sur le site de la Ville, on peut facilement le vérifier. Sur le document dédié à la "qualité" des repas 2017-2018, il est indiqué que les viandes bovine et porcine sont à 100% d'origine française. Et même que "100% des rôtis et sautés de porc (...) et 75% de la viande de bœuf" sont de production ou d'approvisionnement local. Par ailleurs, quand on détaille les menus prévisionnels des cantines, on constate comme Greenpeace qu'une semaine sur deux, il y a de la viande ou du poisson à tous les repas, et que la semaine suivante (mais pas toujours...), un repas dans la semaine voit sa viande ou son poisson remplacé, le plus souvent pas des oeufs. À noter que les enfants peuvent, en prévenant à l'avance, disposer d'un menu quotidien "sans viande" : c'est souvent un poisson qui remplace la protéine carnée, mais parfois, ce sont des protéines d'origine végétale comme les pois chiches.
Greenpeace ferait mieux de s'occuper des baleiniers japonais , évidemment c'est plus risqué que d'embêter ( je reste correcte) avec le menu des enfants dont pour certains c'est l'unique occasion de manger de la viande, bien sur leur statut social leur permet de choisir ce qui n'est pas le cas de toutes les familles et juger ce qui est bien pour nos enfants est de la responsabilité des parents, marre des jésuites de la bouffe.
@ Galapiat :
vous connaissez Sea Shepherd ? Ils font ce que vous réclamez. Chacun son secteur.
Quant à la nourriture carnée, on sait quelles destructions elle engendre, mais qui n'est pas visible pour le consommateur loin de la mort et des impacts de ce qu'il mange.
La vieille génération passera la main tôt ou tard. Espérons que ce qu'elle nous laisse ne soit pas totalement dévasté, empoisonné par les hydrocarbures, les pesticides, etc, etc.
Sea Shepherd,, Paul Watson capitaine courage, je n'attends aucun éclairage de tes propos délirants, j adhère depuis de longues années voileux en Méditerranée Quant à Greenpeace c'est d'eux dont il s'agit devenue une asso qui a abandonnée ses ambitions en devenant touche à tout, antinucléaire , végan etc.