METEO FINANCIERE

L'anticyclone de la Réserve Fédérale et plus généralement des banques centrales occidentales, centré ce week-end sur la station de montagne de Jackson Hole (Etat de Wyoming, Etats-Unis) pour une conférence réunissant banquiers et économistes de toute la planète, n'est pour l'instant pas sûr de vouloir s'imposer.
D'une part : l'augmentation du coût réel du crédit peut représenter un frein aux investissements des entreprises et à la consommation des ménages et peut, par conséquent, provoquer un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et en Europe. Dans cette optique, les banques centrales se tiennent prêtes à baisser le coût de l'argent.

D'autre part : une réduction des taux d'intérêt, dans les semaines à venir, représenterait un réel coup de pouce pour les institutions de crédit, les gérants de fonds et les investisseurs mis en difficulté par les fortes turbulences financières de l'été. Cette baisse des taux reviendrait alors à offrir aux marchés financiers une forme d'assurance – les organismes financiers se trouveraient par ce biais en partie déresponsabilisés de leur prise de risque.

Conscient de cette source additionnelle de risque, le fameux aléa moral des assureurs et économistes, le Président de la Réserve Fédérale américaine, Ben Bernanke, a mis en garde les acteurs du marché vendredi : "il n'est pas de la responsabilité de la Réserve Fédérale – et il ne serait pas approprié – de protéger les prêteurs et investisseurs des conséquences de leurs propres décisions financières ".

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