Des centaines de poissons ont été prélevées lors d’une pêche de sauvegarde, lundi 12 septembre, au niveau du pont d’Oullins en amont de travaux visant à lever le dernier seuil de l’Yzeron. Un chantier qui doit permettre une meilleure circulation des espèces entre le Rhône et l’Yzeron.
Lundi 12 septembre, à la sortie d’un été marqué par une sécheresse importante dont les stigmates sont encore bien présents dans la nature, l’Yzeron fait peine à voir quelques centaines de mètres en amont de sa liaison avec le Rhône. Du pont d’Oullins jusqu’à Francheville le lit de la rivière ne contient plus la moindre flaque d’eau et ressemble à s’y méprendre à un sentier de randonnée.
Les poissons qui peuplent la rivière ont donc trouvé refuge en aval du pont ou en amont de Francheville. Ce lundi 12 septembre, ils sont plusieurs centaines, peut-être 2 000 selon Jeremy Vaucher, un chargé d’études de la Fédération de pêche du Rhône, à s’agiter dans les quelques centimètres d’eau qui subsistent au niveau du pont d’Oullins. Gardons, perches ou encore goujons attendent d’être pêchés puis étudier par une équipe de pêcheurs avant d’être relâchés plus loin dans le Rhône.
Aménagement du dernier seuil de l'Yzeron
Ici, le niveau de l’eau de ce bras du Rhône a été volontairement asséché à l’aide de pompes afin de réaliser les derniers travaux visant à améliorer la circulation des poissons entre le Rhône et l’Yzeron. Un vaste chantier débuté en 2002 par le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement et de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) et qui consiste à faire sauter les seuils de l’Yzeron, autrement dit certains aménagements réalisés par l’homme sur la rivière.
"Il s’agit du dernier seuil que l’on va supprimer sur l’izeron et qui empêchent les poissons de remonter des qu’il n’y a plus assez d’eau", Jean-Charles Kohlhaas
"On fait cela depuis de 20 ans, une trentaine de seuils ont été retirés. La plupart du temps ils ont été faits pas l’homme. Le plus important était à Francheville où un égout passait dans le lit de l’Yzeron, c’était un chantier à 2 millions d’euros. Et derrière on a recréé un lit de rivière sur 800 m", explique Jean-Charles Kohlhass, le président du SAGYRC. Les travaux qui doivent être menés sous le pont d’Oullins pendant deux semaines, eux, sont chiffrés à 30 000 euros.
Lors d’une pêche de sauvegarde réalisée à Oullins, des centaines de poissons ont été sauvés avant des travaux visant à favoriser la circulation des espèces entre le Rhône et l’Yzeron@JCKohlhaas #yzeron #peche #rhone https://t.co/LHfoRTANWP pic.twitter.com/6RhgYshC0N
— Lyon Capitale (@lyoncap) September 13, 2022
Favoriser la circulation des poisson entre le Rhône et l'Yzeron
Coûteuse, la destruction de ces seuils doit à terme permettre aux poissons de remonter le cours d’eau même lorsque le niveau d’eau baisse beaucoup "l’idée c’est de tout ramener au même niveau et que les poissons puissent passer même quand il y a un tout petit peu d’eau". "En supprimant ces seuils, les poissons peuvent venir se reproduire dans l’Yzeron et se protéger dans des poches d’eau en période de sécheresse. C’est essentiel pour la biodiversité", précise Jean-Charles Kohlhass. À en croire l’élu de la Métropole de Lyon, les mêmes travaux menés à Tassin-la-Demi-Lune il y a deux ans portent déjà leurs fruits, "en deux ans la population de poisson a doublé".
À terme, l’objectif est également que des poissons du Rhône, dit de 2e catégorie comme les gardons, ou encore les perches, puissent remonter l’Yzeron et côtoyer les poissons de première catégorie qui y évoluent déjà, à l’instar de la truite. Jérémy Vaucher, qui confie espérer d’ici quelques années "retrouver des espèces qui remontent du Rhône jusqu’à Francheville" se veut toutefois rassurant, "les silures ne vont pas remonter dans l’Yzeron, les poissons qui remontent le font parce qu’ils peuvent y survivre".
***Kohlhass: Favoriser la circulation des poisson entre le Rhône et l'Yzeron***....
Comme la vie des automobilistes serait douce s'il mettait autant d'ardeur pour les bagnoles., d'autant que la dernière étude de la Nasa qui a durée 12 ans vient de sortir, c'est bien Milankovitch qui a raison , l'activité de l'homme n'a aucun impact sur le climat les seul sont le Soleil , liés aux cycles de la terre.
La grande esbroufe mise à bas. ?
Commentaire en attente ? vérifiable sur le site de la NASA. Grosse déception pour les Escrologistes Khmers.