Gilles Gascon, maire LR de Saint-Priest a été élu à la tête du groupe d'opposition La Métro positive au conseil de la Métropole de Lyon. Il succède à Philippe Cochet.
C'était une élection qui était attendue dans les rangs LR. Après la condamnation de Philippe Cochet pour détournement de fond publics, devenu inéligible pour cinq ans, la droite lyonnaise devait se trouver un nouveau chef à la Métropole de Lyon. Et c'est Gilles Gascon, maire LR de Saint-Priest qui a été élu à la tête du groupe d'opposition La Métro positive au terme d'un vote intervenu ce mercredi 8 janvier.
D'abord prévu le 15 décembre, ce vote avait été reporté après des tensions internes au sein de la fédération LR du Rhône, son président Jérémie Bréaud dénonçant "les petits intérêts personnels qui annoncent toujours des lendemains malheureux". Les conseillers métropolitains s'étonnaient notamment de voir que les conseillers régionaux LR faisaient partie du collège électoral pour la désignation du patron de groupe comme pour le vote du chef de file des Républicains pour les élections 2026.
Un vote serré entre Gascon et Quiniou
Face à l'heureux élu Gilles Gascon, le maire de Meyzieu, Christophe Quiniou était également candidat pour prendre la tête du groupe LR au conseil métropolitain. Gascon aurait recueilli 17 voix contre 14 pour Quiniou selon nos confrères de Lyon Mag.
"Nous sommes désormais en ordre de bataille pour les 15 mois qu’il nous reste avant les prochaines élections métropolitaines. Dès demain, nous serons au travail dans l’intérêt des grands lyonnais afin de préparer l’alternance à l’exécutif EELV-LFI, avec un projet d’envergure, dans un état d’esprit fédérateur et mobilisateur, comme nous l’avons déjà démontré sur de nombreux sujets et combats collectifs" a réagi sur X le maire de Saint-Priest, heureux de la confiance accordée par ses collègues de droite.
Le maire de Saint-Priest, qui n'a jamais caché son envie de briguer la tête de liste pour les élections métropolitaines de 2026, devrait rencontrer prochainement Sébastien Michel, maire d'Ecully, également intéressé par la perspective de 2026. Un nouveau vote, crucial pour l'avenir des Républicains dans la Métropole de Lyon, devrait ainsi se tenir dans les prochains mois.
