Le Grand Lyon a engagé 18 millions d'euros pour renouveler l'ensemble des véhicules de collecte des ordures. L'objectif: n'utiliser que des camions-poubelle alimentés au gaz naturel à l'horizon 2026.
La métropole a investi 18 millions d'euros dans le but de refondre sa flotte de camions-poubelle, afin qu'ils soient exclusivement alimentés au GNV. Le 28 juin dernier, Bruno Bernard, président de la métropole, inaugurait la station de gaz provisoire de Villeurbanne. Cette structure temporaire est utilisée pour alimenter des bennes à ordure au gaz GNV.
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Le GNV, gaz naturel pour les véhicules, est un gaz issu du méthane, un des hydrocarbures les plus communs, utilisé dans la consommation des ménages et des services; comprimé, la métropole lyonnaise y a de plus en plus recours pour alimenter les bennes à ordures chargées de collecter les déchets. Une étude européenne réalisée par un consortium d'industriels et publiée en 2017 montre que le gaz naturel est moins polluant que le diesel et l'essence.
Un réseau qui doit se passer du diesel
Cet infléchissement vers le GNV n'est pas exclusif à la métropole: sur le site de GRDF - Gaz réseau distribution France-, on peut lire que la transition énergétique française passe en grande partie par ce gaz naturel. "L’objectif pour 2030 est d’arriver à faire rouler plus de 340 000 véhicules au GNV !", poids-lourd et utilitaires inclus. En mars dernier, Bruno Bernard a fixé à 2026 la fin des véhicules diesel au coeur de la Zone à Faibles Emissions - qui comprend Lyon, Villeurbanne, Caluire et Cuire, une partie d'Ecully, de Vénissieux et de Bron, depuis 2020. C'est pourquoi la métropole tente de parvenir à un ensemble de 105 bennes qui soient "100% propres", donc non alimentées au diesel, d'ici là.
La collecte des déchets présente un double-enjeu dans le passage au gaz naturel. Si les bennes à ordure sont alimentées à présent en partie par le GNV, les déchets collectés servent ensuite à le réemployer. Le BioGNV est en effet produit par la méthanisation des ordures ménagères, agricoles... La métropole, contactée par Lyon Capitale, compte arriver à la fin du mandat de Bruno Bernard à une offre entièrement alimentée en BioGNV. "Elle produire alors son propre biogaz", à partir de la station d'épuration de Pierre Bénite, au sud de Lyon. Pour le moment, toutes les bennes sont avitaillées au diesel ou au GNV ordinaire.
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c'est dans l'ordre des choses, A quoi fonctionnaient les véhicules qui ne circulaient que dans l'entreprise avant 1950? , au gaz de haut fourneaux distribué par ailleurs dans toute la commune, l'arrivée du gaz de Lacq y à mis fin . les haut fourneaux ont fermés avec l'Europe , la gaz vient d'Algérie on pourrait le payer moins cher , gaz russe.
Récupérer le méthane , une excellente idée dont les khmers n'ont pas à s'en attribuer la palme eux développent surtout taxes et interdits.
Idéal pour les véhicules PL urbains pour les autres c'est ferroutage, voies d'eau ( sans Voynet ) l'opposante "écolo" à la réalisation du canal Rhin-Rhône alors que les terrains étaient acquis, depuis, bien planquée à Mayotte directrice de l'ARS
Même au GNV, un "truc" qui roule n'est pas "100% propre".
Le faire croire est mentir, l'écrire aussi d'ailleurs. Le GNV (Gaz Naturel Véhicule) émet du CO², les freins des particules fines etc. ...
Bon, disons que c'est une des moins mauvaises solutions avec l'électrique, mais généralement l'écolo de base est allergique à l'électron sauf quand il ne peut pas faire autrement, question dogmatique.
Bonjour
Ou en sont les projets de la METROPOLE pour la méthanisation des ordures ménagéres ????