25 communes de la Métropole de Lyon vont recevoir un composteur individuel ©Antoine Merlet
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Métropole de Lyon : les bornes à compost arrivent dans les rues

La majorité écologiste de la Métropole de Lyon soutient le développement d’un réseau de bornes à compost. Comment cette poubelle d’un nouveau type pourrait-elle s’installer durablement dans la métropole ? Les Lyonnais sont-ils prêts ?

Certains auront des sueurs froides au moment de trier leurs déchets. Après les poubelles grises, jaunes et les silos à verre, un quatrième bac pourrait apparaître dans les rues de la métropole lyonnaise : les bornes à compost. 30 % du contenu des poubelles grises sont des déchets alimentaires. Autant d’ordures qui devront bientôt aller au compost si les Verts parviennent au bout de leur projet. Autrement dit : peaux de fruits, légumes, restes de repas, coquilles… pourraient éviter l’incinérateur. Aujourd’hui, 20 % des déchets incinérés sont des déchets alimentaires à Lyon, soit deux fois et demie le volume de la Part-Dieu, selon les chiffres de la Métropole. Problème : l’incinération génère beaucoup de pollution à cause des fumées. Un défi qui inquiète toutes les sensibilités politiques à l’heure des alarmes sur le réchauffement climatique.

Le compostage afin de limiter l’incinération

La solution miracle pour la majorité écologiste de la Métropole de Lyon ? Les bornes à compost. Concrètement, ce sont des bacs en fer permettant de récupérer les déchets alimentaires, de les faire maturer en dehors des villes, puis d’utiliser ce compost pour les agriculteurs de l’agglomération. Une expérimentation a lieu, depuis le mois de septembre, dans le 7e arrondissement de Lyon tenu par Fanny Dubot, élue sous la bannière des écologistes. Un succès selon les services de la Métropole : “Nous avons installé 150 bornes à ce jour, soit 1 pour 550 habitants”, explique Isabelle Petiot, la vice-présidente de la Métropole en charge du traitement des déchets et de la propreté.
À l’échelle de la métropole, 600 sites de compostage partagé existent déjà, permettant de détourner… seulement 2 % des déchets alimentaires de l’incinérateur.

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