Circulation automobile
Flickr/Frédéric Bisson

Métropole de Lyon : un plan de mobilité "exemplaire par son ampleur et ses impacts" à Marcy-L'Etoile

Un accord inter-entreprise signé entre cinq grosses entreprises de Marcy-L'Etoile et  la Métropole de Lyon va permettre une alternative à la voiture à 8 000 employés.

Marcy-L'Etoile, banlieue Ouest de Lyon. Malgré sa taille modeste,  la ville de 3 600 habitants située à quatorze kilomètres aux pieds des monts du Lyonnais, joue un rôle essentiel dans le paysage économique de la métropole de Lyon grâce à deux pôles majeurs dans la recherche biomédicale mondiale : BioMérieux et Sanofi Pasteur.

La plupart des milliers d'employés des deux groupes viennent travailler en voiture, avec des répercussions en termes de circulation et de pollution.  Pour remédier à cela, un accord a été signé entre cinq entreprises de Marcy-L'Etoile (Sanofi, BioMérieux, VetagroSup, la clinique IRIS et l’INTEFP (Institut national du travail de l'emploi et de la formation professionnelle) et la Métropole de Lyon.

Ce plan, explique la Métropole de Lyon, est "exemplaire par son ampleur et ses impacts". Il ambitionne de "renforcer l’accompagnement et l’encouragement des salariés à utiliser des modes de transports alternatifs à la voiture ; dans cette zone d’activités éloignée des lignes fortes du réseau TCL". Marcy l'étoile est située à 14 km de Lyon. Elle accueille 8 500 salariés qui, pour 80% d'entre eux, privilégient la voiture individuelle.

Baisse de 5% de la part modale de la voiture dans la Métropole

"Les actions engagées lors du 1er plan (de la Métropole de Lyon, NdlR) ont permis une baisse de 5% de la part modale de la voiture individuelle pour les trajets domicile-travail" se félicite Fabien Bagnon, vice-président délégué à la voirie et aux mobilités actives. "Il est tout a fait possible d'aller plus loin" précise-t-il.

En tout, environ 8 000 salariés de Marcy-L'Etoile sont concernés par cette mesure. Selon la Métropole, il est imaginé, à l'horizon 2030, de multiplier par quatre le nombre de collaborateurs venant à vélo et d'augmenter de 20% le nombre de collaborateurs venant en transports en commun.

"La dynamique économique dont bénéficie ce territoire peut tout à fait s’accorder avec des pratiques de déplacement soutenables sur les plans environnemental et social. L’accessibilité de  cette zone d’activités à vélo, en transports collectifs et en covoiturage est un enjeu fort tant pour la qualité de vie des salariés d’aujourd’hui que pour le recrutement des talents de demain." souligne Emeline Baume, 1ère vice-présidente déléguée à l’Economie.

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