Une proposition de loi pour modifier le mode de scrutin de élections métropolitaines a été déposée. Elle accorderait deux ans de plus à la majorité écologiste.
C'était l'une des propositions de la mission sénatoriale rendue le 7 décembre dernier. Une semaine plus tard, jeudi 15 décembre, la députée du Rhône (Renaissance), Anne Brugnera, a déposé une proposition de loi visant à réformer le mode de scrutin de l'élection des conseillers de la Métropole de Lyon.
Une seule circonscription
Selon la députée, en 2020, "la présentation de listes d’élus dont certains étaient également candidats aux municipales et l’absence de vote pour une tête de liste, ont rendu ce scrutin particulièrement difficile à appréhender par les électeurs".
Ainsi, la proposition de loi invite, comme le faisait la mission sénatoriale, à supprimer les 14 circonscriptions électorales, pour voter dans une circonscription unique. L'objectif serait de garantir une majorité absolue à la liste arrivée en tête de l'élection et de favoriser la lisibilité de l'offre pour l'électeur.
Autre point de modification majeur également repris de la mission sénatoriale : l'alignement du scrutin sur les élections des conseils départementaux et non plus des conseils municipaux, "entérinant le fait que la Métropole de Lyon est une collectivité assimilable à un département", peut-on lire.
Bruno Bernard prolongé jusqu'en 2028
Le mandat de Bruno Bernard et ses conseillers serait alors étendu jusqu'aux prochaines élections départementales en mars 2028. Une proposition que Marc Grivel, conseiller métropolitain à l'origine de la fronde des maires en 2021, juge mauvaise puisqu'elle entrainerait selon lui une baisse de la participation.
Enfin, la députée propose également de faire passer le nombre de conseillers métropolitains de 150 à 151 pour "limiter le risque d’égalité de suffrages pour l’élection du Président, et donc d’élection de ce dernier au bénéfice de l’âge".
Le rapport sénatorial sur la Métropole de Lyon, publié le 7 décembre dernier aura donc trouvé écho dans l'opposition. Affaire à suivre.
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Y'en a qui vont apprécier !
Tout oser et on vous le dit ces malfaisants tenteront tout pour prolonger leur méfais
Les sénateurs ont sans doute une bonne raison de prendre cette décision. C'est peut-être celle d'éviter de relancer une élection pour un mandat de deux ans et de décourager les électeurs d'aller aux urnes. Franchement, on s'en fout un peu.
Les écolos sont nuisible pour notre pays il faut faire barrage à ces politiques qui détruisent notre pays
En Iran les religieux s'accrocheront au pouvoir quoi qu'il en coute. En France les écolos faut voir !