Michel Noir : "Je ne pense pas qu'un parachutage soit la solution"

Quel est le sens de cette "commémoration" ? La volonté de défendre un héritage, un bilan ?
Michel Noir : Nous n'avons pas besoin de défendre un bilan, puisque les Lyonnais l'ont sous les yeux et constatent tous les jours ce qui a pu être fait durant cette mandature. Il s'agit simplement de retrouvailles d'amis qui sont un peu dispersés et qui ont envie de se retrouver pour échanger sur l'enthousiasme qu'ils ont mis à travailler en équipe et la grande satisfaction de ce qu'ils ont réalisé ensemble. Il n'y a pas de message au 2e ou au 7e degré. Chacun bien sûr y va de ses interprétations, notamment ceux qui ne sont pas membres de l'équipe. Les spécialistes des commentaires sont souvent ceux qui sont extérieurs aux choses !

Si on interroge les Lyonnais sur le bilan des années Noir, ils retiendront peut-être la mise en valeur de la ville, la construction de crèches, TEO... Et vous ?
Le plus important, c'est ce qui dure. Nous avions affiché deux ambitions : en premier, la ville "lieu d'apprentissage de l'autre". Cela voulait dire une priorité absolue donnée à la réussite scolaire. Jamais il n'a été autant fait dans ce domaine, avec la rénovation des écoles, le financement des projets pédagogiques, l'apprentissage des langues étrangères. "L'apprentissage de l'autre", c'était aussi accepter nos différences et récuser les modèles de "ghettoïsation" accentués par un certain urbanisme. Là où il se rénovait 200 HLM par an, on en a rénové 2000 dès 1990 ! On a ainsi mis des HLM dans le 6e et imposé la notion de mixité sociale avant qu'elle ne soit dans la loi. C'est aussi l'accessibilité du métro aux handicapés. "L'apprentissage de l'autre", c'était enfin le respect de la mémoire avec le CHRD - pour un fils de déporté, c'est ô combien normal - ou l'espace des Droits de l'homme au Parc de la tête d'Or, ou encore la création de la commission des Droits de l'homme.

Et le second volet ?
"L'apprentissage du beau". Avec tout ce qu'on a fait pour embellir la ville : le plan lumière, le dispositif de silhouettes urbaines, les places publiques et les parkings sous-terrains qui nous ont permis de dégager de la place en surface. En Presqu'île, on a ainsi supprimé 1400 places de stationnement ! Souvenez-vous de la place des Terreaux avant !
On s'est aussi efforcé de mieux réguler les fonctions de la ville. On a ainsi voté en 1990 le premier plan de déplacements urbains, contrairement à ce que certains ont pu dire dix ans après. L'idée était de développer une offre de transports en commun qui concurrence réellement la voiture... Souvenons-nous aussi qu'il n'y avait pas de couloirs de bus !
Embellir la ville, c'était aussi le plan 2000 arbres plantés par an, qui a été adopté dès début 90. On a eu aussi un plan d'aménagement des berges, qui a été prolongé par la suite, ce qui est très bien.

Est-ce qu'il y a eu une continuité des actions que vous aviez entreprises ?
Dans certains domaines évidemment. Il y a eu beaucoup de bémols dans la continuité et dans l'ampleur de l'effort lors de la période Raymond Barre, qui n'a pas eu du tout le même sens des priorités, et dans un réflexe très politicien a stoppé beaucoup de programmes que nous avions lancés. On était dans une stupide mise en cause de ce qu'avait été la politique précédente. Quand Raymond Barre supprime la ligne de 2 millions de francs d'enseignement des langues étrangères à l'école, c'est une belle dissonance avec le discours "Lyon ville internationale"...
Raymond Barre expliquait que vous aviez vidé les caisses et qu'il était là pour remettre de l'ordre...
C'était complètement faux ! Il suffit de regarder le niveau d'endettement par habitant en 1995 et ensuite en 2001. Regardez quand les caisses de la ville ont été le plus en difficulté ! Demandez à la direction des finances de la ville, les chiffres sont édifiants.

Dans quels domaines Gérard Collomb s'inscrit-il dans votre continuité ?
De toute évidence sur la petite enfance. Même si on a construit 1500 berceaux et que lui, sur son premier mandat, n'en a fait que 750. C'est déjà bien. On a un vrai déficit de places, ce qui pose un problème majeur pour les familles qui travaillent de plus en plus à deux dans le couple, et qui ont besoin de solutions. Sur le logement social, on retrouve la même idée. Nous avions mis la priorité là où la situation était la plus grave. Souvenez-vous de la situation à Vénissieux ou à Vaulx-en-Velin, quand le centre du quartier a été incendié à l'été 89. Regardez ce qui a été fait dans le quartier Démocratie à Vénissieux ou au Mas-du-Taureau à Vaulx-en-Velin. Plutôt que d'ajouter des logements supplémentaires, même s'il y en a eu, la priorité budgétaire c'était de réhabiliter un habitat sensiblement dégradé et de faire en sorte que, dans le quartier, les gens soient plus confrontés au beau, qu'à un espace très dégradé.
En 2006, vous nous aviez confié "regretter de ne pas avoir continué ce que vous aviez à faire comme maire de Lyon". En quoi la ville serait aujourd'hui différente si vous étiez resté maire ?
L'exercice a peu d'intérêt. La science-fiction n'est pas une science exacte, et je ne vois pas en quoi elle aide dans ce domaine. Ce qui est sûr c'est que les politiques initiées auraient été continuées... et par exemple qu'aujourd'hui le bouclage du périphérique serait réalisé. Il y a eu une certaine continuité, mais avec des ampleurs différentes. Par exemple, on avait initié le plan Université 2000 et réalisé la Manufacture des Tabacs... Aujourd'hui, la collectivité mobilise des moyens, certes pas assez considérables, pour le plan campus. Mais cela montre bien que la cité s'implique dans ce qu'est le vrai futur d'une ville : l'enfance ainsi que l'éducation et la recherche.

Pour vous on n'investit pas assez ?
Mon propos est plus général. Nos sociétés n'investissent pas suffisamment, à l'heure de la mondialisation, sur les budgets formation et recherche. Aux Etats-Unis, c'est différent parce que le financement est en grande partie privé et que tous ceux qui ont réussi se font un devoir de doter financièrement l'Université où ils ont été formés et à laquelle ils doivent une part de leur succès. Ils appellent ça le pay-back. J'ai toujours beaucoup cru à la citoyenneté d'entreprise. Et encore plus à celle du chef d'entreprise. Est-ce que les industriels et chefs d'entreprise français sont capables de faire de même ? Je dis à mes amis entrepreneurs lyonnais : bravo, chapeau, vous avez mobilisé 15 millions d'euros pour que les Beaux-Arts achètent un Poussin. Maintenant, vous devez en mobiliser 150 pour l'Université et la recherche à Lyon. Philippe Foriel-Destezet, le remarquable créateur d'Adecco, vient de donner 5 millions d'euros à HEC parce qu'il considère qu'il lui doit une partie de sa réussite. Si tous les chefs d'entreprise lyonnais faisaient de même, Centrale, EM Lyon et les Universités auraient bien plus de moyens pour se développer ! Le club des 100 de l'OL, c'est bien pour le foot et c'est nécessaire sur le plan de la réussite économique de cette locomotive qu'est l'OL. Mais l'Université et la recherche, c'est aussi important ; j'ai envie de dire, c'est encore mieux !

Si vous étiez resté maire, est-ce qu'il y a des chemins que vous n'auriez pas pris ?
Je n'aurais certainement pas diminué les crédits pour l'école ou construit le tramway qui doublonne les lignes de métro. Je n'ai toujours pas compris ! Le tramway, je peux le comprendre pour compléter le métro et mieux irriguer notamment la périphérie de l'agglo, bien sûr... On avait voté des plans de développement à moyen terme du métro, qui prévoyaient Oullins, la Feyssine avec le franchissement pour aller sur le Nord-Ouest, ainsi que Vénissieux. Tout a été arrêté ! Il n'y a pas photo : la ligne D, c'est 250 000 voyageurs/jour, un tramway bourré à craquer, c'est 48 000... Le rapport est de un à cinq, avec une qualité de confort incomparable ! Sans compter que Lyon est une ville très ancienne. La rue de Marseille, on en connaissait la largeur : on est allé mettre un tramway au milieu !

En 1989, vous avez pris la ville "à la hussarde", sans demander l'autorisation à personne...
"A la hussarde..." Ça veut dire quoi ça ? Notre liste a été investie par le RPR, dans les formes statutaires. Que cela ait plu ou non à Jacques Chirac, c'est un autre sujet ! Ensuite il y a eu une campagne. On n'a pas pris la ville "à la hussarde". On n'a pas chargé en passant sur le corps de la ville... C'est le suffrage démocratique qui s'est exprimé. Ce que nous étions, avec nos projets, notre équipe, notre dynamique, a rencontré ce qu'étaient les attentes d'une cité endormie. C'est comme ça que nous avons réalisé le grand chelem. Parce que nous avons atteint 44% des suffrages au premier tour, on dit "à la hussarde" ? Lyon Figaro avait titré "Raz-de-marée Noir"...

Depuis la droite semble avoir perdu la recette du succès. Pourquoi est-elle aussi inaudible ?
Il y a une mayonnaise qui prend plus ou moins bien. C'est une équipe, avec un chef d'équipe ; un projet, avec quelques idées fortes qui paraissent absolument prioritaires, indispensables et vecteur d'espérance ; et de l'autre côté, un fort niveau d'attente dans ces domaines. En 2001, ce sont surtout les divisions et la médiocrité des querelles de la droite qui ont installé Gérard Collomb à la tête de la ville. La droite s'est battue elle-même, alors que Chabert-Dubernard étaient des personnalités à la hauteur des enjeux ! Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la préparation de cette élection n'a pas été un sabbat d'intelligence. Ensuite, Gérard Collomb a eu six ans pour travailler et s'est "pradelisé" au possible : du terrain, pas de grandes ambitions, de la politique de proximité, on oublie le PS... C'était la grande force politique de Pradel d'afficher un apolitisme, alors qu'il était membre du Parti Radical. Gérard Collomb a ainsi pu contrecarrer la candidature de Dominique Perben, qui n'est malheureusement pas apparu comme ayant réuni l'équipe permettant d'être une vraie alternative. La mayonnaise n'a pas pris.
Vous l'aviez d'ailleurs dit avant les élections dans un entretien au Progrès...
Oui, à la fin. Mais s'il vous plaît, les faits avant le commentaire : je crois au devoir d'amitié, quelles que soient les circonstances. J'ai soutenu Dominique Perben jusqu'au dernier jour. Début février, j'ai donné une interview sur l'Olympique Lyonnais. Je considérais, et je considère toujours, qu'on n'a pas à dépenser 200 millions d'euros pour un projet privé, et ce d'autant plus que Gerland est sans doute la meilleure solution et que l'on y a déjà investi énormément. A la fin de cet entretien, le journaliste me demande : "Comment expliquez-vous que les sondages étaient à 52-48 en décembre, et à 60-40 aujourd'hui ?" Je lui ai répondu que les Lyonnais n'ont pas compris les concessions faites aux millonistes. Comment expliquer qu'on fait équipe avec des gens qui ont refusé de voter une subvention à la Licra et à Hippocampe, qui luttent contre le négationnisme à Lyon 3... Je prends ces deux exemples à dessein, car ce sont des sujets hyper sensibles dans la mémoire lyonnaise. Eux-mêmes ne se souviennent pas pourquoi ils ont voté contre... Dans le même temps, j'ai dit que bien sûr, je continuais à soutenir Dominique Perben.

Il l'a vécu comme un lâchage...
Je me suis expliqué avec lui. Je lui ai dit : depuis un mois, je n'arrête pas de te répéter : "Ne perds pas une nano-seconde avec les millonistes..." Le sondage 60-40, ce n'est pas moi, il était consommé avant mon interview. Les Lyonnais n'ont pas changé d'avis suite à une déclaration de Michel Noir. C'est facile d'habiller les choses après. Mais moi, je n'ai jamais supporté la réécriture de l'histoire.

Est-ce qu'il y a au sein de la droite lyonnaise les talents pour reconquérir la ville ?
Disons que 2014 c'est loin, donc il y a sûrement la possibilité pour que ce que vous appelez "la droite" voit émerger des personnalités : soit celles qui aujourd'hui commencent à émerger et ont encore à prendre de l'épaisseur. Soit d'autres qui pourraient apparaître. Je ne suis pas du tout inquiet.
Michel Havard est-il le candidat naturel ?
Il y a un certain nombre de personnalités qui ont un potentiel, dont lui. On va voir ce qui se passe au fil des années. Est-ce que les gens vont prendre l'épaisseur qu'il faut ? Je n'en sais rien. Mais encore une fois, 2014, c'est loin. Il y a le temps.

Mais est-ce qu'il faut aller chercher quelqu'un à l'extérieur ?
On a vu que cela ne réussit pas forcément et que cela ne plaît pas beaucoup aux Lyonnais. Je ne pense pas qu'un parachutage soit la solution. Il y a suffisamment de monde dans cette agglomération pour dégager les équipes - je dis bien les équipes, car même s'il y a un chef d'équipe qui peut avoir une personnalité forte, les gens sont très attentifs à la densité des équipes qu'il y a autour. On ne gagne jamais tout seul.

On vous fait pourtant dire que vous ne croyez plus en Michel Havard et que vous souhaitez un parachutage...
Je n'ai jamais rien dit ! On ne trouvera pas un propos public sur ce sujet, pas un journaliste qui pourrait dire que j'ai dit ça ! Et je m'en serais bien gardé. Je n'ai repris une carte à un parti politique, que lorsque l'UMP s'est créée et que, dix ans après les rénovateurs, ils ont compris que pour éviter la machine à perdre il fallait être unis pour gagner. J'ai suffisamment de métier pour ne pas me hasarder à faire des déclarations contre l'intérêt de mon camp. Mais il y a des gens qui adorent ça. Ce qu'il y a de détestable dans votre métier, c'est la théorie de la rumeur, à laquelle on donne écho. Et quand un journaliste manipule la rumeur, ça m'horripile !

Il y a 20 ans, c'était aussi la convention des rénovateurs RPR et UDF, le 26 juin 1989 à Lyon*. Dans le Figaro la semaine dernière, Eric Zemmour estime que la "marque de fabrique des rénovateurs", c'était "le vide idéologique" et "un narcissisme médiatique débridé". Mais que vous avez été les premiers à inventer un nouveau style : exploiter le couple médias-sondages pour prendre d'assaut les partis et les urnes...
C'est facile de la part de Zemmour, il adore la provocation. Jamais on a vu un média publier un sondage commandé par un parti politique. Les médias ont toujours pris l'initiative, et des fréquences et des contenus, des sondages. Il ne faut pas inverser les rôles. Ce ne sont pas les hommes politiques qui font des sondages pour être médiatisés. Ce sont les médias qui pour vendre, et d'abord pour informer, commandent les sondages. Aujourd'hui tout le monde parle de la "Obamania". Mais qui a décidé de mettre Obama à la "une" sans arrêt ? L'automédiatisation, ça n'existe pas. Ou alors c'est avoir une bien faible considération des journalistes. Le Figaro, du temps où il était à Hersant, pouvait avoir quelques accointances avec des hommes politiques. Les choses ont bien changé aujourd'hui. Je ne connais pas beaucoup de médias - y compris TF1 - où les journalistes accepteraient que la direction leur impose telle ou telle ligne éditoriale. C'est l'indépendance, et c'est tant mieux.
Charles Béraudier avait dit de vous en 1982 : "Rien ne l'arrêtera, personne ne l'effraie. Quand il arrivera devant Saint-Pierre, il sera le seul à oser lui demander son trousseau de clefs!"
(rires) Il avait le don de la formule. C'était un homme à l'ancienne. Il tient ce propos à la suite de la claque qu'il prend aux élections cantonales quand j'avais présenté ma suppléante contre lui. Avant l'élection, il m'avait invité à manger en me disant : "Michel, tu me fous la paix, hein ? T'as le vent en poupe, mais quand même, laisse moi tranquille". Je lui ai dit : "Vous avez vomi pendant des années sur les gaullistes, dit pis que pendre du RPR, et vous voudriez qu'aujourd'hui on rentre dans ce système où on fait la politique autour d'un mâchon. Ce n'est pas ma tasse de thé, je ne sais pas faire." J'aurais eu l'air de quoi si je ne présentais personne dans ma circonscription, alors que je m'étais moi-même présenté aux législatives de 1978 contre Jacques Soustelle, car il avait 70 ans et que je considérais que l'on doit à un moment passer la main. Ma vision de la politique, ça n'a jamais été : "Je meurs à l'Assemblée, ensuite je passe au Sénat." J'ai d'ailleurs écrit dès 1984 que j'étais contre le cumul de plus de deux mandats d'affilée. J'ai donc répondu à Béraudier : "Charles je suis désolé, tu auras un candidat contre toi. Vous ne pouvez pas continuer à dire qu'ici le RPR n'a pas le droit d'exister..." A l'époque, il n'y avait pas un seul conseiller général RPR dans le Rhône, parce qu'on faisait de la petite politique au Cintra ou dans d'autres bouchons... Il a été estomaqué. D'où cette formule extraordinaire, parce qu'il avait quand même de l'humour, et que je ne l'ai jamais vu capable d'un sentiment de haine ou de vengeance.

On pourrait appliquer la formule à Nicolas Sarkozy. Est-il un rénovateur à sa manière ?
Il a passé l'âge d'être rénovateur. Il ne faut pas comparer ce qui n'est pas comparable. Par les temps qui courent, heureusement qu'il y a à la barre du bateau France quelqu'un qui a les caractéristiques de Nicolas Sarkozy, un homme de volonté et de caractère. Toute sa stratégie est celle de la réforme. Il dit que ce pays va reculer s'il n'est pas capable d'affronter les remises en cause, les réformes nécessaires. C'est l'article deux du code de cavalerie de Saumur : la meilleure façon de rester en équilibre sur un corps qui est en mouvement est d'être soi-même en mouvement. Quand tout bouge autour de soi, si on reste immobile, on se casse la figure.

Il y a vingt ans, en remportant la mairie, vous vous êtes engagé dans l'aventure d'une vie, qui a été très riche... Et si c'était à refaire ?
Je n'ai aucune espèce de mérite. J'ai comme ressort de vie : servir une cause publique. Quand je fais aujourd'hui des logiciels pour prévenir des pathologies neuro-dégénératives, pour moi, cela a un vrai sens. Je n'aurais pas été capable de commercialiser n'importe quel produit.

Cela a aussi été un parcours douloureux... Est-ce que cela valait le coup ?
Je n'ai aucune espèce de regrets. C'était passionnant. Je suis un homme d'action, j'ai pu agir, réaliser des choses.
* Outre Michel Noir, sont présents Philippe Séguin, Alain Carignon, Etienne Pinte, Michel Barnier et François Fillon, et pour l'UDF Charles Millon, Dominique Baudis, François Bayrou, François d'Aubert, Philippe de Villiers et Bernard Bosson.

Michel Noir en 10 dates :

• 19 mai 1944 : naissance à Lyon
• 1977 : élu au conseil municipal (la même année que Gérard Collomb). Il devient député l'année suivante
• 1983 : défaite aux municipales face à Francisque Collomb (UDF)
• 1986 : ministre du Commerce extérieur du gouvernement Jacques Chirac, il met en place le service volontaire en entreprise (VSNE).
• 1989 : victoire aux municipales dans les 9 arrondissements de Lyon et lancement du mouvement "des rénovateurs".
• 1995 : condamné pour recel d'abus de bien sociaux dans "l'affaire Botton", il retire sa candidature aux municipales, qui seront remportées par Raymond Barre.
• 1998 : il obtient un doctorat de sciences de l'éducation sur "le développement des habilités cognitives de l'enfant par la pratique du jeu d'échecs"
• 2000 : il crée Scientific Brain Training, entreprise spécialisée dans les logiciels destinés à entrainer la mémoire
• 2003 : condamnation définitive à 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende
• 2006 : entrée en bourse de SBT.

Photo : Fabrice Catérini

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