MDA, GPdis, Pulsat, Phox, Gitem... À 51 ans, le Lyonnais Michel Vieira est à la tête de MDA Company qui regroupe de nombreuses enseignes. Cet autodidacte, grand fan de l’OL, a connu des semaines agitées lors du confinement. L’occasion d’en savoir plus sur ce personnage qui, dans le monde des affaires et du microcosme lyonnais, ne laisse pas indifférent.
Lyon Capitale : Êtes-vous une grande gueule ? Michel Vieira : Pas du tout. On ne m’entend pas souvent râler. Je suis quelqu’un qui va droit au but tout en respectant les autres. Pourtant, lors de la crise sanitaire, vous avez occupé l’espace médiatique... J’ai la chance d’avoir une aura sur Lyon et de connaître des gens dans les médias. Je ne veux pas être le chevalier blanc qui défend tout le monde. Simplement j’avais des choses à dire car tous les corps de métier ont été touchés par cette crise. Rien que pour mon entreprise, cela représente une perte de 90 millions d’euros de chiffre d’affaires. Vous estimez que l’État n’a pas été juste avec les enseignes spécialisées comme les vôtres... J’ai écrit une lettre au Premier ministre pour dénoncer deux choses : une concurrence déloyale et surtout une rupture d’égalité et de citoyenneté. Je suis un citoyen français et je n’ai pas eu le droit de vendre mon électroménager dans mes magasins. En revanche, toutes les grandes surfaces ont pu le faire alors que ces produits n’étaient pas de première nécessité. De nombreux présidents de syndicats m’ont interpellé pour que j’écrive en leur nom. Je suis là pour me battre en faveur de mon entreprise et mes collaborateurs. Pendant cette période de crise, il y a eu un vrai écart de gestion de la part de l’État. En ouvrant tous leurs rayons, les grandes surfaces ont contribué à prolonger le confinement. Elles n’ont pas été exemplaires.Il vous reste 88 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.