"Quand on voit l'affaire Filpronil ou Lactalis, on constate qu'on ne peut pas faire confiance aux entreprises pour se réguler d'elle-mêmes". Pour l'eurodéputée EELV, Michèle Rivasi, les entreprises ne "seraient pas fan de la protection des lanceurs d'alerte", car ces derniers sont susceptibles de dénoncer et de mettre à jour les dysfonctionnements. Alors qu'un rapport d'initiative a été voté par le parlement européen pour pousser la commission à encadrer leur protection, l'élue drômoise fait part de ses doutes et compte sur une mobilisation citoyenne. Rencontre pour le site lelanceur.fr, en marge du Forum des lanceurs d'alerte organisé au Mucem de Marseille.