Boomforest est une jeune association qui encourage le retour des forêts et la création d’espaces naturels, notamment en milieu urbain. Ce week-end, elle a investi le parc du Fort de Saint-Priest avec un projet participatif qui a permis aux habitants de recréer un îlot de diversité. Reportage.
Beaucoup sont venus en familles ce week-end à l’initiative de l'association Boomforest qui a renouvelé une expérience menée l’année dernière au parc du Fort de Saint-Priest avec le soutien de la municipalité.
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Durant deux jours c’est une parcelle de 600m2 qui a été cultivée par des dizaines de bénévoles pour planter environ 1800 arbres et arbustes d’essences locales. Une micro-forêt très dense, qui favorise notamment le retour des insectes, nécessaire à la biodiversité.
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Olivier Chaslot (à gauche sur la photo), bénévole et responsable local de l’association, explique aux participants les techniques de plantation basées sur une méthode développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki. Le principe est de replanter dès le départ les différentes strates d’une forêt, et ceci de manière très dense. « Nous plantons trois arbres au mètre carré en privilégiant une grande diversité. Grâce à cette méthode, le réseau racinaire va croître très rapidement. Aujourd’hui, 45 espèces différentes, comme le chêne, le hêtre, le peuplier, l’orme, le noisetier ou le saule – entre autres – sont utilisées, uniquement des espèces indigènes. »
Un cahier des charges très précis que l’association a fourni à la mairie de Saint-Priest, qui s’est chargée de financer l’achat des plants.
Le travail de culture, quant à lui, ne repose que sur le bénévolat et des actions participatives, dont le but est aussi pédagogique. Car le vœu d'Akira Miyawaki était aussi de permettre aux habitants de se reconnecter avec la nature et de favoriser une prise de conscience citoyenne.
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