La jeune Mila lors d’un passage sur le plateau de l’émission Quotidien. (Capture d’écran)

Mila agressée lors d'un hommage à Dominique Bernard à Lyon ?

Après l'hommage rendu à Dominique Bernard le 16 octobre à Lyon, Mila a affirmé sur ses réseaux sociaux avoir été agressée par le porte-parole de la "Jeune garde", groupuscule d'extrême-gauche lyonnais. L’Intersyndicale assure que personne "n’a agressé qui que ce soit."

Le rassemblement organisé lundi à Lyon en hommage au professeur Dominique Bernard, assassiné le 13 octobre par un terroriste islamiste à Arras, semblait s’être déroulé dans le calme. Jusqu'à ce que le soir même, Mila, une jeune femme qui avait été harcelée sur les réseaux sociaux en 2020 après ses propos virulents sur l’islam, affirme sur X (ex Twitter) avoir été "agressée par les gens du rassemblement."

La jeune femme, qui était venue pour "rendre hommage" au professeur place des Terreaux, assure avoir été menacée par un homme de se prendre des "balles dans la tête", avant d'être traitée de "putain d’islamophobe" et de "bouffonne de raciste", décrit-elle sur son compte. Le lendemain, toujours sur X, Mila n'a ensuite pas hésité à publier le visage de celui qui l’aurait agressée. Selon elle, il s'agirait de Raphaël Arnaut, porte-parole de "La Jeune Garde", une organisation d'extrême gauche. La jeune femme affirme également être en possession d'un fichier audio confirmant ses propos.

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Une "pratique lâche et abjecte"

Des accusations qui ont fait bondir les responsables de l’Intersyndicale Éducation du Rhône (CGT, CNT, FNEC FP FO, SGEN CFDT, SUD Éducation, UNSA...), à l'origine du rassemblement. Dans un communiqué, l’Intersyndicale affirme que "contrairement à une rumeur qui a pu circuler, aucun.e militant.e de Solidaires ni de Sud Éducation n’a agressé qui que ce soit au cours du rassemblement du 16 octobre." 

"Sa photo s’est retrouvée jetée en pâture sur internet (...)"

Intersyndicale Éducation du Rhône dans un communiqué

L’Intersyndicale condamne également la publication du visage sur les réseaux sociaux d’un de leur militant. "Sa photo s’est retrouvée jetée en pâture sur internet, aussitôt récupérée par certaines fractions de l’extrême droite qui ont cherché à exploiter le rassemblement pour leur propre agenda", critique-t-elle dans son communiqué. Et l'intersyndicale de poursuivre en ajoutant, "cette pratique lâche et abjecte de harcèlement vise à instiller la peur dans notre camp social".

Depuis hier, Mila n'a pas plus commenté sur l'incident supposé et n'a pas non plus dévoilé si elle avait déposé plainte ou non.

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