Le parquet de Lyon a interjeté appel de la relaxe des huit militants écologistes s'étant introduits sur le site d'Arkema à Pierre-Bénite.
Le 5 juillet, quatre femmes et quatre hommes âgés de 23 à 43 ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Lyon alors qu'ils comparaissaient pour s'être introduits sur le site de l'industriel Arkema à Pierre-Bénite. Ces activistes avaient participé à cette action organisée par Youth for climate et Extinction rebellion pour "alerter l'opinion publique" sur la pollution au polluants éternels dans laquelle Arkema est impliquée.
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Sur place, des dégradations avaient été constatées et les activistes avaient déployé une banderole depuis la plus haute tour du site. Alors que le procureur avait requis entre trois et six mois de prison avec sursis à l'encontre des huit personnes jugées, le tribunal avait de son côté considéré que cette action s'inscrivait "dans l'exercice de la liberté d'expression" et dans le cadre d'"une action politique pour alerter sur les dangers de cette pollution".
D'après une information de nos confrères de Rue89Lyon, confirmée à Lyon Capitale par le parquet de Lyon, ce dernier a décidé d'interjeter appel de cette décision. Déjà en juin, le ministère public avait fait appel de la relaxe de deux militantes du mouvement Riposte alimentaire (ex-Dernière rénovation) qui avaient jeté de la soupe Le Printemps de Claude Monet exposé au musée des Beaux-Arts de Lyon.
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On attend toujours que l'état condamne Arkema pour l'empoisonnement de milliers de citoyens !
Poursuivre huit pauvres écolos, c'est plus facile .