L'intersyndicale du Rhône s'est réunie ce jeudi devant la préfecture du Rhône pour demander un cessez-le-feu immédiat dans le conflit opposant Israël au Hamas en Palestine.
Comme annoncé en début de semaine, une centaine de personnes se sont mobilisées ce jeudi rue Dunoir, sur le pas de la préfecture du Rhône. Malgré la pluie, le rassemblement qui mêlait syndicats, militants et passants curieux s'est tenu dans une ambiance calme et pacifiste, sous la surveillance de quelques policiers.
La paix pour les civils
"Quand on voit ce qu'il se passe actuellement au Proche-Orient, tous ces massacres de civils, on ne peut que vouloir un cessez-le-feu", souffle Nadine. Accompagnée de ses trois filles, cette chargée d'affaires représente ce jeudi l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa). Aux côtés de l'ensemble des syndicats du Rhône, l'Unsa est venue déposer à la préfecture une motion pacifiste, signée par chacun d'entre eux. Tous exigent l'arrêt des bombardements en Palestine, la libre circulation des convois humanitaires et la libération des otages détenus par le Hamas.
"Nous refusons de choisir entre les populations massacrées contrairement à ce que veulent les politiques et les médias"
Géraldine, membre de France Ouvrière (FO)
"Nous refusons de choisir entre les populations massacrées contrairement à ce que veulent les politiques et les médias", déclare Géraldine, infirmière et membre du syndicat FO. Bien que quelques drapeaux palestiniens aient été de la partie, toutes les personnes présentes semblent s'accorder sur l'importance de ne pas différencier les victimes, israéliennes comme palestiniennes.
Lire aussi : Israël-Palestine : "l'Union Européenne n'a absolument aucun levier"
"La France doit revoir sa position"
"On connaissait la France plus pacifiste", déplore Nadine avant d'ajouter : "elle a longtemps été un pays qu'on écoute, mais ce n'est plus le cas, son influence dans ce conflit est minime". Selon elle, le président de la République aurait dû adopter un discours neutre et appeler à l'arrêt des combats. Pour Thierry, un retraité octogénaire accompagné de son épouse, "prendre parti dans un tel moment est impensable, la France doit revoir sa position".
Le rassemblement du jour faisait également écho à l'interpellation de deux syndicalistes de la CGT du Nord le 20 octobre dernier. C'était l'occasion pour l'intersyndicale d'exiger "un maintien juste et égal du droit à manifester", qui est "une liberté démocratique et syndicale fondamentale".
Lire aussi : Céline, franco-israélienne originaire de Lyon, est portée disparue depuis l'attaque du Hamas
Et en même temps.. On connaissait la France plus construite !
Cela rappelle la gauche libanaise, massacrée par le Hezbollah pro iranien, alors qu'elle l'avait politiquement soutenu!
Le 17 mai 1948, l’URSS reconnaît l’Etat d’Israël, créé trois jours plus tôt. Ce geste, considéré comme une grande victoire par le mouvement sioniste, marque l’aboutissement de plusieurs années d’efforts. Les premiers contacts ont eu lieu à Londres, au début de l’année1941.