Le nombre de jours d’alerte à la pollution a largement diminué en 2014 dans la région lyonnaise. Des progrès surtout liés à une météo favorable.
Les Lyonnais ont mieux respiré en 2014. Le seuil d'alerte à la pollution aux particules fines dans la région n'a été franchi que 31 jours l'an passé, contre 57 en 2013 et 70 en 2011.
Pas de quoi se réjouir toutefois, selon Air Rhône-Alpes, en charge du contrôle de l'air dans la région : cette amélioration ne résulte pas de comportements plus vertueux mais de conditions météorologiques plus favorables. "On a eu cette année un hiver doux, ce qui facilite la dispersion des polluants, explique ainsi l'organisme. Et l'été a été peu ensoleillé, limitant la production d'ozone."
Sur les 31 jours d'activation du dispositif préfectoral, 20 l'ont été au niveau information et 11 au niveau alerte. Les principaux épisodes de pollution se sont concentrés en mars-avril et en fin d'année alors que les températures commençaient à redescendre.
Les quantités exactes de polluants supportées par les Lyonnais en 2014 seront connues dans quelques mois. Entre 2007 et 2013, la plupart des particules polluantes ont vu leur concentration dans l'air réduite. Mais cette baisse a peu concerné les niveaux d'ozone, de dioxyde d'azote et de particules en suspension PM10, liés aux transports et au chauffage.
L'année 2015 a démarré sur de plus mauvaises bases avec un hiver rigoureux et un seuil d'alerte déjà déclenché.
Heureusement que le dérèglement climatique génère de plus en plus de jours de vents, ainsi toute la production de polluants nocifs (qui elle ne baisse pas) est envoyée dans les campagnes environnantes ! . Juste un abjecte retour des choses peut être ? Vu que la pollution automobile est faite en partie par des gens qui travaillent à Lyon et veulent 'vivre dans la nature', polluant ainsi encore plus par des trajets inutiles. . Monde de tarés.
Ce n'est pas si simple! J'habitais Villeurbanne, mais au fil des années, mon entreprise s'est délocalisée dans l'Est Lyonnais, d'où des km voiture supplémentaires, j'ai du déménagé (malheureusement et bien obligé dans l'est) pour me rapprocher de mon entreprise. Les entreprises ont quitté la ville pour la banlieue et se sont les banlieues qui sont maintenant polluées et sont le dépotoir de cette chère ville de Lyon.