Nombreux sont les élèves à considérer les maths comme leur bête noire. Ce phénomène apparaît généralement au collège, avec les débuts de l’abstraction. Pensant être nuls, ils se braquent. Les devoirs sont bâclés ou faits dans la douleur, les évaluations se transforment en cauchemar et les cours en corvée. Pourquoi les maths cristallisent-elles autant de sentiments négatifs ? Comment réconcilier son ado avec les maths ?
Redoutées, parfois détestées, les mathématiques véhiculent nombre de préjugés : elles ne servent à rien, sont réservées à une élite, les filles y sont moins bonnes que les garçons… Les sciences cognitives ont aussi étudié le syndrome d’anxiété mathématique : avant même de franchir la porte de sa classe, l’élève panique, persuadé qu’il n’y arrivera pas et aura des mauvaises notes. Pourtant, même si tout le monde n’a pas les prédispositions scientifiques des prestigieux mathématiciens Cédric Villani et Alessio Figalli, lauréats de la médaille Fields1 – qui ont respectivement enseigné et étudié à Lyon –, il existe une bonne nouvelle : il n’y a pas d’enfant nul en maths ! “Sauf s’il est atteint d’un trouble particulier, un enfant qui se sent nul en maths n’a pas trouvé naturellement son chemin pour travailler efficacement, explique la coach scolaire Isabelle Sandillon2. Écrasé à un moment par le poids des révisions et du travail scolaire, il a perdu la main.” L’autre bonne nouvelle, c’est que, moyennant un peu de temps, de méthode et de bonne volonté, tout est rattrapable ! On peut aider son enfant à retrouver ses ressources pour en finir avec les zéros en maths, le cauchemar des problèmes et des exercices, la phobie des théorèmes et des propriétés…Il vous reste 81 % de l'article à lire.
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