L'expérimentation "Mona" débute ce lundi 5 octobre à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. L'application promet un parcours plus rapide aux voyageurs, à l'aide de la reconnaissance faciale.
La reconnaissance faciale débarque à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Ce lundi 5 octobre, c'est le lancement du test de "Mona", un "compagnon de voyage" développé par Vinci Airports et censé "révolutionner l'expérience passager grâce à la biométrie" d'après l'opérateur aéroportuaire. Pour Nicolas Notebaert, directeur général de Vinci Concessions et Président de Vinci Airports, "Mona" est "une première mondiale qui fait entrer l’expérience aéroportuaire dans une nouvelle dimension".
Un parcours plus rapide grâce à la reconnaissance faciale
En clair, "Mona" est une application à l'effigie d'une jeune femme, que chaque voyageur peut télécharger gratuitement sur son smartphone ou via une borne de l'aéroport. "Mona" fournit à l'utilisateur des informations en temps réel pour préparer son vol et jusqu'au décollage de son avion. Le principal avantage mis en avant est la rapidité de ce nouveau parcours biométrique basé sur la reconnaissance faciale : les utilisateurs pourront accéder à une file qui leur est réservée et présenter simplement leurs visages aux points de contrôle, sans sortir leur pièce d'identité ou leur carte d'embarquement. Bien sûr, l'application permettra aussi aux utilisateurs de bénéficier de "services et expériences personnalisés" mis au point avec les compagnies aériennes et les boutiques de l'aéroport.
Quid des données personnelles ?
Concernant le devenir des données personnelles des utilisateurs de "Mona", Vinci Airports affirme que le test a été fait en concertation avec la Direction générale de l'aviation civile et avec la CNIL, et que l'application respecte leurs recommandations. L'opérateur précise que les informations propres à chaque utilisateur sont conservées dans l'application et partagées avec l'aéroport dans le respect du RGPD. Le profil de l'utilisateur est ensuite supprimé au décollage de l'avion sauf si l'utilisateur décide de le conserver sur son smartphone.
L'expérimentation durera un an, à destination des passagers des compagnies Transavia (sur les vols vers Porto) et TAP Air Portugal (sur les vols vers Lisbonne) qui pourront utiliser "Mona" dès le 15 octobre prochain.
Les thèses complotiste ce confirment chaque jour, la puce pour bientôt 🙂
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