Neuf des quatorze députés du Rhône ont voté en faveur de la motion de censure qui a permis de renverser le Premier ministre.
Quatre-vingt-neuf jours et puis s'en va. Le Premier ministre Michel Barnier est contraint de remettre sa démission après le vote d'une motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire (NFP), suivie par 331 des 577 députés, dont ceux du Rassemblement National (RN). Dans le Rhône, les députés ont tous suivi les décisions de leur rang.
Les élus lyonnais et villeurbannais du NFP ont voté cette motion de censure : Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI), Boris Tavernier (Les Écologistes), Marie-Charlotte Garin (Les Écologistes), Sandrine Runel (PS), Gabriel Amard (LFI), Abdelkader Lahmar (LFI) et Idir Boumertit (LFI). De même pour les députés RN Jonathan Gery et Tiffany Joncour.
Quant aux députés du "socle commun" du Rhône, ils se sont tous abstenus sur le vote de la motion de censure : Blandine Brocard (MoDem – Ensemble), Pascal Bay (LR ; suppléante d'Alexandre Portier, député et ministre du gouvernement censuré), Thomas Gassilloud (Ensemble), Jean-Luc Fugit (Ensemble) et Cyrille Isaac-Sibille (MoDem – Ensemble).
Au total, donc, 9 des 14 députés du Rhône ont voté en faveur de la motion de censure du NFP.
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Un "gouvernement illégitime" pour les uns, une "union insensée" pour les autres
Dans la foulée du vote et de l'annonce des résultats par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, les réactions des députés du Rhône ont fleuri de toutes parts sur le réseau social X. "Ce gouvernement illégitime, qui a cherché désespérément le soutien de l’extrême droite, tombe. Une ère nouvelle s’ouvre", croit Sandrine Runel. Même satisfaction dans les rangs LFI. "Avec cette motion de censure, une victoire historique a eu lieu", écrivent les quatre députés insoumis du Rhône. L'élue écologiste, Marie-Charlotte Garin, évoque également un "jour historique".
De l'autre côté de l'échiquier politique, Jonathan Gery se réjouit aussi de ce renversement du Premier ministre, retweetant le discours de sa cheffe de file Marine Le Pen pour que "les élus soient écoutés et entendus".
Dans les rangs du "socle commun", la réaction est, sans surprise, contraire. Le député et ministre du gouvernement censuré, Alexandre Portier, tance "l’union insensée de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen". Et ajoute : "L’histoire les jugera sévèrement". "Je suis triste en pensant aux Français", écrit quant à elle Blandine Brocard. Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron prendra la parole, ce jeudi soir, à 20 heures.
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les mélenchoniste et les lepenistes sont des extremistes.
Les extremistes refuseront toujours de négocier, rassembler.
C'est la définition même des extremistes politiques: le refus catégorique de rassembler.
Donc OK , la mélenchonie et la lepenie se moquent bien de leurs electeurs, ils ne visent que la destruction. Ils voteront toutes les motions de censure.
Sauf que lepenistes mélenchonistes ne représentent pas 288.
lepensites = 125 députés
melenchonistes = 71 députés
total extremistes = 196 députés . il manque au moins 92 députés .
on a donc plus de 92 députés non extrémistes qui ont choisi le chaos, la politique politicienne, avant le service à la nation.
Et parmi ces 92 amis de la bordelisation, il y a 31 députés socialistes.
31 élus SOCIALSITES qui ont choisi la voie de la bordélisation au mépris du service à la nation.
Tonton les aurait jeté à coup de pompes.