Dans quelques jours il saura s'il peut rester en France, passer son bac, continuer de vivre avec son compagnon Samuel*. Ou bien s'il sera expulsé vers l'Algérie où il risque trois ans de prison pour homosexualité, et où sa famille l'attend avec hostilité. Jeudi, son dossier était examiné par le tribunal administratif de Lyon. D'un côté les arguments du commissaire du gouvernement qui conteste les risques encourus par Nadir, mais le croit marocain. Et de l'autre, les arguments de la défense, qui demandent une régularisation au nom de la protection de la vie privée et de la protection des personnes menacées dans leur pays d'origine. A tout moment le Préfet du Rhône a la possibilité d'interrompre la procédure et de regulariser Nadir*. Entretien avec David Souvestre (photo) président de la LesbianGay Pride Lyon.
*Prénoms d'emprunt
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