Grégory Doucet, le maire de Lyon, aurait décidé de retirer le mandat d'adjointe à la culture à Nathalie Perrin-Gilbert. Une sanction prise quelques jours après la prise de parole de cette dernière.
La crise couvait déjà depuis quelques semaines. En septembre déjà, Nathalie Perrin-Gilbert avait menacé de démissionner de son poste d'adjointe à la culture car la Ville de Lyon envisageait de vendre le musée Guimet. La semaine dernière, elle avait décidé de démissionner de son poste au conservatoire de Lyon, tout en affirmant qu'elle ne souhaitait pas "partir au premier tour des prochaines municipales avec les Verts".
Après plusieurs semaines de remous, et selon les informations de nos confrères de BFM Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert aurait été démise de ses fonctions d'adjointe à la culture par Grégory Doucet. Le maire écologiste de Lyon dénonce la "rupture de confiance" de son ancienne adjointe.
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Grégory Doucet n'avait pas apprécié le rapprochement entre Nathalie Perrin-Gilbert et les socialistes, à commencer par David Kimelfeld, ancien président de la métropole de Lyon lors du meeting de Raphaël Glucksmann en région lyonnaise. Considérant qu'elle ne garantit plus l'unité de la majorité, Doucet aurait consulté son entourage avant de prendre cette décision d'écarter Nathalie Perrin-Gilbert.
C'est donc la fin de plusieurs semaines de remous politique au sein de la majorité verte à la Ville de Lyon.
Les précédents de Nathalie Gilbert-Perrin sous le mandat Collomb
L'engagement politique de Nathalie Perrin-Gilbert débute aux côtés de Gérard Collomb en 1995. Élue maire du 1er arrondissement en 2001, quand son mentor devient maire de Lyon, elle est perçue comme son héritière avant son émancipation entre 2008 et 2014, puis la rupture totale. D’épigone, elle devient première opposante au “modèle Collomb”. Pendant six ans, Perrin-Gilbert fait le job. Elle critique la “dilapidation du patrimoine lyonnais”, la proximité de Collomb avec les grands patrons lyonnais comme Aulas et Ginon sur les dossiers du parc OL et de Gerland, s’engage contre la fermeture des bains-douches du 1er et la cession de la salle Rameau. Elle obtient même des victoires sur la vente des halles de la Martinière et la fermeture de l’école Levi-Strauss.
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