Nathalie Perrin-Gilbert, redevenue conseillère municipale après avoir été démise de ses fonctions d’adjointe à la culture à Lyon, revient dans Lyon Capitale sur son expérience au sein de l’exécutif écologiste et avec Grégory Doucet.
Lyon Capitale : En mai dernier, Grégory Doucet vous a retiré votre délégation d’adjointe estimant que la confiance était rompue. Aujourd’hui, quel sentiment l’emporte chez vous ? La frustration d’avoir dû arrêter votre mission ou une forme de libération ?
Nathalie Perrin-Gilbert : Ni l’un ni l’autre. Je ne suis pas dans la frustration. Est-ce que je me sens libérée ? Ce serait un grand mot car je ne me sentais pas prisonnière. En revanche, ma position me permet d’ouvrir des champs. J’ai été maire du 1er arrondissement pendant trois mandats. Je me suis concentrée sur ce territoire durant 19 ans. Peut-être trop. Pendant les quatre dernières années, j’ai été à l’écoute des acteurs culturels. Aujourd’hui, je vais à la rencontre de l’ensemble des Lyonnais. Je ne suis plus focalisée uniquement sur un arrondissement ou la culture. Je peux m’intéresser à toutes les problématiques qui traversent la ville. Je retrouve un objet de travail et de passion.
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