Au terme de près d’une semaine de violences urbaines, Emmanuel Macron reçoit mardi 4 juillet 250 maires à l’Élysée, dont au moins une dizaine d'édiles du Rhône.
Après environ une semaine d’émeutes à travers la France, ce mardi 4 juillet quelque 250 maires de communes touchées par les violences urbaines ont afflué vers l’Élysée, invités à échanger avec Emmanuel Macron sur les raisons de cet embrasement "avant d'en tirer des conclusions". Comme nous l’écrivions dès le début de matinée, parmi eux se trouve le maire de Lyon Grégory Doucet, mais d’après la préfecture du Rhône l’édile écologiste à la tête de la 3e ville de France n’a pas fait le voyage seul.
Une dizaine d'autres maires du Rhône ont répondu à l’appel du président de la République, qui selon l’Élysée, avait convié un demi-millier de maires de communes "victimes d’exactions". Une partie d’entre eux n'ont toutefois pas souhaité ou pas pu venir. Au sein de la cohorte rhodanienne, on retrouve notamment le maire de Charly, Olivier Araujo (LR), qui a déposé plainte dimanche 2 juillet après avoir retrouvé une "torche manuelle incendiée" devant son domicile, le maire de Villeurbanne, Cédric Van-Styvendael (PS), qui a vu un immeuble de sa commune être incendié par des tirs de feux d’artifice ou encore la maire de Décines, Laurence Fautra (LR), dont la mairie a été touchée par un incendie.
Les maires de Vénissieux et Vaulx-en-Velin présentes
À leurs côtés, se trouvent également les maires de Brignais, Bron, Meyzieu, Oullins et Rillieux-la-Pape. Mais aussi, selon nos informations, les maires de Vénissieux, Michèle Picard, et Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, qui ne sont toutefois pas mentionnées dans la liste de la préfecture du Rhône, mais dont les commune sont été très touchées par les émeutes. "Si vous êtes là, c'est que vous avez été victimes, parfois vous l'avez été de manière très directe et personnelle, vos familles et vos proches de manière intolérable et inqualifiable. Pour beaucoup d'entre vous aussi, vos agents municipaux ont été pris à partie et vos communes ont eu à vivre la dégradation de mairies, de commissariats, d’écoles", a expliqué Emmanuel Macron aux élus présents.
Lors de ses échanges avec eux, le président de la République s'est dit "très prudent" sur le retour au calme, mais a jugé que "le pic" était "passé", rapporte l'AFP. Avant d’ajouter, "c'est l'ordre durable, républicain que nous voulons tous, auquel nous allons nous atteler. C'est la priorité absolue".
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Ces maires sont étranges,macron les a humiliés, ignorés et ils viennent à sa convocation..après ils sont etonnes de pas être respectés.