Ce jeudi 5 mai, le juge a demandé une nouvelle audience pour le chef d’entreprise de 51 ans qui avait renversé une nonagénaire sur la place Bellecour (Lyon 2e) alors qu’il conduisait une trottinette électrique. En cause : une possible erreur de plume dans le dossier présenté au juge.
Déception et stupéfaction ce matin pour les proches de la victime et pour le conducteur de la trottinette ayant percuté une nonagénaire qui traversait un passage piéton à Bellecour (Lyon 2e) le 23 juin 2021. Le juge a demandé une nouvelle audience suite à un refus d’homologation.
En cause : dans un document envoyé au juge par le parquet, il est indiqué que la victime a reçu une période d’ITT inférieure à trois mois alors que dans les faits, cette période était supérieure à trois mois. Une possible erreur de plume qui a empêché le juge de mener l’audience ce matin.
Une nouvelle audience au tribunal correctionnel
En effet, il a expliqué ne pas pouvoir juger le dossier car la qualification juridique des faits ne correspond pas avec ce qu'il s'est réellement passé. " On ne peut pas demander à un juge de tordre la loi ", a-t-il expliqué lors de l'audience. Résultat: une nouvelle audience va prendre place, cette fois-ci devant le tribunal correctionnel. La date est encore inconnue.
Des faits qui datent de juin 2021
Âgée de 96 ans au moment des faits, la nonagénaire traversait un passage piéton dans le secteur de Bellecour (Lyon 2e) lorsqu’elle a été percutée par une trottinette électrique le 23 juin 2021. Un accident entraînant une tétraplégie parésie incomplète pour la retraitée.
Aujourd’hui, elle a perdu l’usage de ses quatre membres, elle est désormais en mesure d’effectuer seulement des micromouvements alors qu’elle était " totalement autonome " avant l’accident, selon une de ses filles. Le conducteur avait reconnu les faits et était donc présenté aujourd'hui en comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité au Tribunal de Lyon.
" Une erreur administrative décale tout "
Pour l'heure, c'est une nouvelle attente qui s'annonce pour la victime et ses proches ainsi que pour le conducteur. " Tout est reporté, nous avions trouvé un accord et une erreur administrative décale tout ", regrette une des filles de la victime. Le plus important pour les proches et pour le conducteur : que ça ne se reproduise pas et que la conduite des trottinettes soit plus règlementée. Comme l'annonçait Lyon Capitale en février dernier, les accidents de trottinettes électriques causeraient 2000 blessés par an à Lyon.
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certains pratiquants cyclo, trottinette se sentent investis d'une absolue protection, slalom sur les trottoirs ne respectent pas le code de la route, et tant pis pour ceux qu'ils heurtent.
Certains pratiquants dont le véhicule est doté d'une carte grise se sentent investis d'une absolue protection, frôle les autres usagers à tour de bras, ne respectent pas le code de la route, et tant pis pour ceux qu'ils heurtent.
Bilan : 99% des 3 221 personnes mortes sur le goudron (rien qu'en 2021). Le code de la route est pour tout le monde mais on a pas tous le même bilan. De plus , dans un accident, l'automobiliste est responsable dans 66% des cas alors qu'un cycliste dans seulement 34% des cas.
"que la conduite des trottinettes soit plus règlementée" il faut surtout qu'elle soit plus contrôlée et que ceux qui ne respectent pas les réglementations soient sévèrement sanctionnés.
Sécurité routière : 22 morts d’utilisateurs « d’engins de déplacement personnels motorisés » – en majorité des trottinettes – ont été comptés en 2021, contre 7 en 2020 et 10 en 2019. 6 000 victimes de fractures estimées à Paris, Lyon et Marseille. Modes doux on vous le dit !
Pour les 3 221 morts sur la route en 2021 dont 99% en présence d'un motorisé avec carte grise, on laisse tomber car on avait un peu moins de morts chaque année depuis 70 ans ?
Il a l'air brillant ce startupper, pourquoi ne s'est-il pas présenté aux élections ?