Dans un communiqué de presse, la Ville de Lyon s'est félicitée de la mise en œuvre de la procédure de dissolution du groupuscule d'ultra droite Les Remparts.
"Nos alertes ont été entendues". A travers un communiqué de presse, la Ville de Lyon s'est félicitée ce jeudi de la mise en œuvre par le ministère de l'Intérieur de la procédure de dissolution du groupe d'extrême droite Les Remparts. Ce mercredi 1er mai, les responsables du groupe installé dans le Vieux Lyon s'étaient vu notifier le début de la procédure.
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"Cette décision, qui intervient après plusieurs demandes de la Ville de Lyon, va permettre aux Lyonnaises et aux Lyonnais, de retrouver la sécurité et la sérénité auxquelles ils ont droit" s'exprime la Ville dans son communiqué.
Plusieurs lettres envoyées par Grégory Doucet
Les Remparts, groupe fondé en 2021 sur les cendres de Génération Identitaire, dissous par l'Etat, ainsi que les associations qui gèrent le bar La Traboule et la salle de sport attenante, nommée l'Agogé, sont concernés par cette procédure.
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Depuis plusieurs années, Grégory Doucet avait demandé la dissolution des Remparts ainsi que la dévolution des biens de la Traboule et de l'Agogé. Un premier courrier avait ainsi été envoyé au ministre de l'Intérieur en janvier 2022 avant une deuxième lettre au Président de la République le 24 octobre 2022. "Il est à noter que cette demande de dissolution était également portée par de nombreux élus, de tous bords politiques, et notamment de l’ensemble des députés lyonnais (Thomas Rudigoz, Marie-Charlotte Garin, Hubert Julien-Laferrière et Anne Brugnera) ainsi que par le Président de l’Université Lyon III, Eric Carpano" complète la municipalité.
"Je remercie le ministre de l’Intérieur pour cette décision. Nos alertes ont été entendues : restons vigilants face au risque de reformation de l’extrême droite. J'appelle à une unité nationale pour lutter contre ces ennemis de la République" s'est exprimé de son côté Grégory Doucet, maire de Lyon.
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La dissolution pourrait être prononcée dans les prochaines semaines en conseil des ministres.
Il est vrai que la dissolution du Gale a été moins médiatisé. Et pour Jeune Garde Lyon et ses autocollants ?